Flash – 17h : OU EST LE PLAN B ? par François Leclerc

Billet invité.

La fête s’est très vite terminée, c’est à nouveau la panique : les bourses recommencent à dévisser aux Etats-Unis comme en Europe.

Signe que la crise de la dette est générale, et non pas seulement de la dette publique, les valeurs financières se sont effondrées en France, dont les banques ont toujours été présentées comme les plus solides. Ce sont aussi les banques qui plombent Wall Street. Grippé d’un côté, le désendettement reprend ses droits de l’autre.

Tout se conjugue pour déstabiliser les marchés boursiers. La simultanéité des crises américaine et européenne, la perspective qui se rapproche à grands pas d’une récession générale de l’économie occidentale. Ainsi que la révélation qui se fait jour que les déficits publics ne pourront pas dans ces conditions être réduits comme clamé. Les économies sont prises dans une spirale descendante.

Enfin, l’entrée de l’Espagne et de l’Italie dans la zone des tempêtes laisserait les dirigeants européens totalement désarmés, comme le sont les Américains qui engagent le processus de nomination des membres de la commission bipartisane qui va devoir recommencer à chercher un compromis introuvable sur la dette.

Les blocages se multiplient et il n’y a pas de plan B.

368 réponses sur “Flash – 17h : OU EST LE PLAN B ? par François Leclerc”

    1. @léo ça c’est une bonne idée ! Je vois bien Trichet conclure une déclaration ainsi « Tout va bien aller, j’en veux pour preuve mon majeur levé bien droit face à vous » (science fiction)

      @liervol : c’est plus réaliste déjà =)

    2. The « B » plan of course.

      Le plan B c’est laisser pisser le mérinos, le temps qu’il faut pour que ledit mérinos vide sa vessie que l’on tenait à nous faire prendre pour une lanterne.

      Le plan B c’est attendre et laisse faire le temps qu’il faut pour que ceux qui croyaient encore au système puissent se rendre compte que c’est définitivement fini.
      Bon Dieu, arrêtez de faire chier.

      Laissez les gens faire le deuil.

      1. vu le volume échangé, je ne m’inquièterai pas trop
        le cousin germain a vendu à la soeur du frère après un diner de la famille Dassault….
        on sait comment faire monter les cours dans les sociétés où le flottant est marginal

      2. soit du frère et la soeur, (mais et encore…)
        mais et quid des cherche-les-embrouilles parce que et pour, avant de va-t-en guerre ici et là, en Irak, en Côte d’Ivoire, en Lybie, (alors que bon, l’humanité n’a pas besoin de ça) ?
        qu’est-ce qu’on en sait ?

      1. Une idée organiser un G20 à Lourdes. Il y a assez de logements et nos huiles pourraient prier pour la santé financière du monde. Pour les réunions je propose le village de Breton à 60 km au nord comme celà l’histoire se souviendra de l’accord de Breton-Lourdes

      2. je serais plutôt pour utiliser le grand palais de la Roumanie, c’est un vrai délire des grandeurs, il est immense, très très beau, très très grand, idéal pour un G30, G40, G10, G120, même G130 et co

      3. Lourdes, c’est très encombré !
        Même les piétons sont en voiture………
        Quant à Breton, ça sonne « trop PTT pour être à l’eau ».

      4. Quant à Breton, ça sonne « trop PTT pour être à l’eau ».

        Allons, allons, comme si l’innommable T. était le seul de ce nom !…Venu du néant, il y repartira !
        Breton, ça peut être Breton, comme Bretagne ….
        ou bien, tout autre chose …

        Par ex., en zone occitane, Londres ne veut pas du tout dire Londres, comme London (pouah ! / rapport à la « City « =) je ne parle pas d’Arthur, évidemment ) …non, non :
        Cela veut dire « marais » …au XVIII° siècle, la zone était encore marécageuse, et il y avait du palu.(peut-être, sous une de ses formes désagréables, mais non malignes) =) il y a une allusion à cela dans le film « Ridicule ».

  1. De toutes façons ils sont autistes.

    Nous avons à faire à des incapables, des ignorants crasses bardés de diplômes aussi ronflant qu’inutiles.

    J’ espère que les mouvements des « indignés et consorts » prennent de l’ampleur, ici en France.

    Rien ne changera avant que les foules se soulèvent à l’échelle de la planète.

    Sur ce bonnes vacances à ceux qui y sont, elles risquent d’être les dernières pour un bon moment …

    1. Pour obtenir un diplôme de haut niveau, il faut faut faire une prépa, et pour cela, on demande trois choses: Admettre, mémoriser, appliquer. Si vous chercher à comprendre, vous perdez du temps, et vous vous faites rapidement larguer. Dans le meilleurs des cas, vous aurez le temps de réfléchir après avoir obtenu vos diplômes, mais ce n’est aucunement nécessaire pour obtenir un bon poste.
      Alors ne soyez pas étonné que nos sur diplômés se réfèrent aux crises passées pour résoudre la crise actuelle, même si le monde ayant changé, cela n’a pas la moindre pertinence.

      1. Mon petit-fils de cinq ans m’a dit il y a quelques jours (faisant référence à l’évolution des espèces): « je me demande à quoi on ressemblera nous les humains quand on aura évolué. »
        Je me le demande aussi!

      2. En effet, HFD. Pour les études.

        Par contre, il est évident que la « crise » actuelle (je préfère parler de correction de dérive) est exactement celle de 1929 en accéléré au niveau mondial et freinée par les déversements de liquidité et le trucage des taux, chiffres, cours, statistiques, etc…
        Si les mesures que Roosevelt avaient appliqué aux US étaient appliquées au niveau mondial, nous retrouverions la même chose que ce qui s’est passé en 1936 avec les banquiers américains qui ont prêté à Hitler afin de monter une armée.
        Tout simplement parce qu’il vaut mieux une guerre que de se faire tenir par un gouvernement pour nos « chers » banquiers.

        Anastasia.
        L’humanité n’est pas adulte. Mais est-ce une si mauvaise chose que ça…?

      3. @ Yvan
        Il y a tout de même une différence de taille entre 1929 et 2011, c’est qu’en 1929, la surconsommation de biens matériels n’envoyait pas résolument l’humanité dans le mur. Or, vu l’état d’esprit actuel, et si les hommes ne changent pas rapidement de mentalité, guerre ou pas guerre on est très mal.
        Un exemple: Vous avez une maison. Vous dépensez un million pour la détruire et la reconstruire à l’identique. Vous avez injecté un million dans l’économie, c’est super. Vous avez consommé quantité de matière première et d’énergie en pure perte, ce n’est pas grave. Ou alors, vous avez dépensé 100 000 euros pour l’agrandir afin que vos enfants aient chacun leur chambre et ainsi vous avez augmenté le confort de votre famille. C’est nul, vous ne vous êtes pas endetté sur 20 ans et avez injecté 10 fois moins d’argent dans l’économie.
        Eh bien vous savez quoi, moi je me comporte comme un gros nul, et tant pis si je ne dilapide pas les matières premières et l’énergie dont pourraient avoir besoin mes enfants dans quelques décennies, et tant pis si à cause de moi, les banquiers et le gouvernement sous forme de taxes diverses ne s’en mettent pas plein les poches.

      4. @HFD

        Ou alors, vous avez dépensé 100 000 euros pour l’agrandir afin que vos enfants aient chacun leur chambre et ainsi vous avez augmenté le confort de votre famille. C’est nul, vous ne vous êtes pas endetté sur 20 ans et avez injecté 10 fois moins d’argent dans l’économie.

        Balancer 100 000 € sans s’endetter sur 20 ans ???? Et pour offrir des chambres zindividuelles à ses multiples lardons chéris ? Tain y’en a qu’ont la vertu, la tempérance et les conseils faciles…
        Moi mon biquet j’prends un « p’tit » prêt conso sur trois ans rien qu’pour aider mon gnard à s’installer en coloc dans un 25 m2 à Bordeaux pour sa première année de fac. Et il aura aussi passé quasiment tout son été à bosser dans le bâtiment, biscotte j’veux pas d’lui dans les vignes et qu’ça paye pas assez, même au black. Et il est pourtant boursier au taquet, 4000 € pour l’année, plus allocs logement oeuf corse…
        Pigé, monsieur « l’Vertueux du Pib » ?

      5. @ Vigneron
        Si vous préférez, prenez la prime à la casse, On est dans une économie malade du surendettement, et on pousse des gens à faire détruire des voitures qui fonctionnent correctement , si on en croit le contrôle technique, pour les remplacer par des voitures neuves en s’endettant. Les constructeurs ne pouvant suivre payent des heures supplémentaires défiscalisées, les propriétaires de casse qui normalement démontent ce qu’ils peuvent pour les revendre en pièces détachées n’en ont plus le temps avant de compresser les voitures. Lorsque la prime à la casse s’arrête, les acheteurs ayant avancé leur acquisition pour en profiter, le marché s’effondre et les constructeurs licencient. Les voitures neuves ayant remplacées les voitures d’occasion, les garagistes ont moins de travail, et au bout du compte, tout le monde y perd, aussi bien les salariées que les automobilistes. En revanche, le gouvernement se félicite des chiffres réalisés par Renault et PSA grace aux contribuables Français qui préfèreraient sans doute dépenser leur argent autrement, et passe soigneusement sous silence les bénéfices fait par Fiat ou Toyota payés par les mêmes.
        Rassurez vous, moi non plus je n’ai pas les moyens de dépenser 100 000 € sans m’endetter, et habitant en région parisienne, si mon fils veut se mettre en coloc, il paiera encore bien plus cher que le vôtre. En région parisienne, ce sont les jeunes ingénieurs ou les jeunes diplômés d’école de commerce qui se mettent en coloc car ils n’ont souvent pas les moyens de faire autrement, même lorsqu’ils ont fini de payer les crédits qui leur ont permis de financer leurs études C’est encore la cas pour mon neveux de 28 ans et ma nièce de 26 ans. Quant à mettre plusieurs enfants dans la même chambre, si vous voyiez la taille des chambres en région parisienne vous comprendriez qu’on arrive vite à une promiscuité que l’on souhaite leur éviter, surtout si vous avez garçon et fille.
        Pigé Monsieur le… J’espère l’agressivité de votre message provient d’une mauvaise nuit, d’une rage de dents ou de soucis quelconque set que vous n’êtes pas aussi primaire que votre message le laisse entendre.

      6. Correction: lorsqu’ils ont fini de rembourser le crédit qu’ils ont pris pour financer leurétudes et pas pour financer leur crédit.
        @ La modération, lorsque je veux corriger le message précédent à partir de mon téléphone, je n’ai accès qu’au début du message. Y a-t-il un moyen d’agrandir la fenêtre pour avoir accès à tout le message, ou de s’y déplacer avec les touches du téléphone?

    2. des incompetents ou des corrompus, voire des criminels déterminés. La question qui se pose désormais, c’est de savoir comment s’en débarrasser pour ne plus jamais les revoir.

    3. Au contraire, j’ai l’impression « qu’en haut » ça manque plutôt de diplômes, les CV sont un peu « améliorés »

      D’ailleurs, les diplômes c’est has been : un bon réseau, une bonne naissance (avec les gènes du chef) ou un peu de bon sens (rires) suffisent bien voyons !

      1. Il ne fait pas tout confondre. Si Sarkozy le grand a raté sciences po et Sarkozy le petit végète en fac de droit, ce n’est pas parce qu’ils ont réfléchi à ce qu’on leur enseignait, mais plus vraisemblablement parce qu’ils n’ont pas compris les questions qu’on leur posait, ou n’avaient pas suffisamment de mémoire, ou ont préféré courir les meetings politiques que d’aller en cours. Rayez la ou les mentions inutiles, quoique je ne sois pas sûr qu’il y ait des mentions inutiles.
        Mais il est vrai qu’être prêt à écraser tous ceux qui pourraient faire obstacle à sa propre ascension remplace avantageusement l’intelligence. Tant que l’on pense que la richesse intérieure peut être remplacée par une Rolex et un stylo Mont Blanc…

  2. Même un QE3 ne suffira pas, nous venons d’entrer dans la plus grave crise financière de l’histoire.

    1. nous venons d’entrer dans la plus grave crise financière de l’histoire

      economique, pas uniquement financiere

      1. Et les désastres écologiques, certains très coûteux,
        d’autres irréparables, s’accumulent en même temps.
        Il faudra une révolution de civilisation pour déplacer la classe capitaliste et son Etat,
        vivre en démocratie entre les humains, et en harmonie avec la nature.
        L’espèce humaine est à la croisée des chemins.
        Elle a cette liberté unique de continuer ou disparaitre.

      2. Une crise de civilisation, comme l’humanité en a connu quelques-unes seulement et qui affecte tous les domaines : l’économique SL, le social, le politique, la culture, l’éducation, l’enseignement, le psychique , l’environnement, la démographie, l’énergie, les ressources, etc…

        Une page de l’aventure humaine est désormais tournée, à l’instar du passage du paléolitique au néolitique, du monde antique au moyen âge, du moyen âge au monde moderne.

      3. Mais je préfère à « crise de la dette », car c’est d’abord la « crise du capitalisme » TINA (dans sa version actuelle, frénétique, absurde, à la renverse,

      4. assez d’accord avec anthropologique, mais si on pouvait rajouter quelque chose pour cibler les TINAphiles, un peu plus élito-ploutacrato–anthropologique, pour dire un peu plus clairement les choses

    2. Goldbroker : « nous venons »…????????
      Wake up, mon gars, cela fait 20 ans que la titrisation a démarré.

    3. Financière ? Économique ? Certes.

      Mais aussi politique, diplomatique, sociale et surtout… géostratégique.

      L’Occident n’est sur aucun de ces points au bon endroit avec toujours quelques années de retard et surtout un continent ou un océan trop loin.
      Voilà qui risque fort de nous emmener loin, très loin.

      1. Et si l’Occident arrêtait de vouloir régenter la planète entière et consacrait son trop-plein de désir à se préoccuper du bien-être de ses propres populations et plus de ses conquêtes toujours plus coûteuses (en sagesse surtout, qui dégringole plus vite que les bourses…) .

  3. Ouille, cette fois ça a l’air sérieux. La note de la France va être dégradée aussi. Selon la rumeur…
    S&P aurait-il décidé d’achever les bourses? Là c’est une surprise… Smell like paniiiiiiiic.

    1. j’le savais !!! la ligue a fait de l’entrisme chez les traders et les agences de notation!!!

  4. Le Plan B, chers amis est que chacun aille à la mairie chercher sa carte de pointage-consommation-retraite individuelle et infalsifiable, sur laquelle ne seront pointées que les bonnes actions.. Les prix des produits et services seront libellés en minutes de bonnes actions accomplies et non plus en devises sans odeur.. Chacun aura trois mois de crédit de bonnes action sur sa carte pour démarrer le système.. Une fois 80000 heures de bonnes actions accomplies, la carte deviendra une carte de retraité avec consommation permanente raisonnable possible …

    Votre dévoué xian .. sourires

      1. Oui, mais toute plus value de bonnes actions devra être payée en minutes de bonnes actions d’une durée equivalente ….

      2. des petits malins feront traverser les aveugles et les vielles dames toute la journée histoire de cumuler … un point à chaque fois

      3. faut vendre son or pour acheter du SG.. c’est le saint esprit lui même qui me l’a révélé cette nuit

      1. Pour le moment les âmes souris dansent, car elles ne croient en rien, ni même en leur existence quand leur corps véhicule sera mis à la ferraille .. Pourtant un cliniquemnt mort depuis 15 minutes, à l’hopital de Toulouse, énumera avec précision, après qu’on ait réussi à le réanimer, le numéro de fabrication du billard sur lequel il était allongé pendant sa mort clinique.. Voir Docteur Charbonnier sur le net ..
        Comment a t’il fait pour aller voir la plaque de fabrication de sa table d’opération, alors que son éléctrocardiogramme, son électroencéphalogramme étaient plats et que son cerveau était tombé à 15°C pendant 15 minutes ??

    1. C’est vous qui êtes dans le vrai, mais j’ai trop d’exemple autour de moi pour savoir que les hommes de bonnes volontés c’est plus rare que le platine.

    2. Récompenser les bonnes actions… ou la bonne volonté ?

      Je ne sais pas ce qu’est une bonne action.
      Je sais par contre ce qu’est un bon travail.

      Notre système se meurt d’avoir progressivement ignoré toute valeur au travail et d’avoir toujours porté davantage aux nues la bonne volonté.

      C’est dans cette brèche que se sont engouffrés les individus manipulateurs et dénués de toute moralité qui sont aux commandes.

    3. Tres bonne idee, il ne reste juste qu’a definir ce qui est une « bonne » action.
      Il faudrait aussi rajouter des credits sur les « bonnes » pensees dans la foulee et couronner le tout avec un sacro saint « Manuel du bien pensant ».

    4. Ben ouai, mais pour certains, il faudra des cartes de mauvaises actions. Puis il faudra une hiérarchie dans les mba. la mba à – 20 fr, celle à 10 sous, celle à 40 fr…. Tout cela, c’est de la poudre de perlinpinpin pour les poêtes.

    5. Qu’est ce qu’une bonne action? Pour les évangélistes Américain, une bonne action est d’exterminer les islamistes. Pour les islamistes, une bonne action est d’organiser des attentats suicides afin de s’assurer une place au paradis. Pour les tenants de l’ultralibéralisme, une bonne action serait de sauver les banksters. Et pour vous, serait ce de sauver les « parasites » de la déchéance, ou de les condamner aux travaux forcés pour leur apprendre à vivre? Si vous étiez un malade mental, une bonne action serait d’extraire du pétrole coûte que coûte, et quoi qu’il en coûte pour pour sauver le modèle occidental, et de produire coûte que coûte, et quoi qu’il en coûte de l’énergie nucléaire pour sauver notre modèle de société. Et si vous étiez né il y a quelques siècles, une bonne action aurait été de torturer les mécréants pour extraire le malin.
      Aussi, je pense que le terme de « bonne action » manque de pertinence.

  5. C’est peut être uniquement une attaque spéculative gigantesque à la George Soros contre la banque d’Angleterre. Il ne doit pas se priver en ce moment. Si ce n’est pas cas, le jeu de yoyo depuis hier est bien bizarre.

  6. Reuters attribue la chute du Dow Jones au dévissage des banques françaises (SG – 21 % dans l’après-midi)
    Sarko a interrompu ses vacances…

    1. Chouette, j’ai mon compte chez eux, et hier justement je leur disais qu’on allait plus bas qu’au cours d’introduction en 1987,
      faut dire que pour mon compte ils savent téléphoner mais là …….

      1. Liervol
        Vous voyez sur le graphique qui suit:
        http://www.lesechos.fr/investisseurs/analyse-graphique/courtterme.php?isin=FR0000130809 que la SG a perdu plus de 50% de sa valeur en moins de 6 mois (graphique en retard: on est déjà passé de 26 à 22 E le titre).
        La SG n’est plus qu’un oiseau pour le chat… Mais qui sera la chat qui la mangera? Le public, une banque privée?
        Normalement, le repreneur garantira votre compte à la SG. Par contre, si vous avez des actions SG, toutes mes condoléances…

      2. @ alain

        Actions non j’ai fait sortir un ami en 2007 à 123 euros, on peut dire qu’il a eu chaud, des actions de bancaire avec le hors bilan c’est bon non merci,

  7. Le monde occidental tel qu’on le connaît semble à présent se dérober sous nos pieds…

    On parle de plus de fédéralisme en Europe, de hausse de la fiscalité pour les ultra riches aux USA, voire d’un nouveau Bretton Woods mondial.

    Quelles seraient les véritables solutions aux problèmes actuels, maintenant que l’on a compris que l’on ne fait pas boire un âne qui n’a pas soif ?

    Des solutions « réalistes » on va dire ?…

    Avec les échéances politiques de 2012 pour de nombreux décideurs de ce monde, qui aura le courage d’agir ?

    1. Il suffit d’annuler les dettes rapidement. Ce qui suppose la prise du contrôle du système financier par l’Etat.

    1. Oui, j’avais déjà vu celui sur la crise, qui est excellent. Mais celui-là vaut le détour.

  8. La jument grise est trépassée,
    L’écurie réduite en cendre,
    Le château tout cramé,
    Monsieur le Comte s’est flingué,
    Les emprunts russes se sont enlisés dans le permafrost (qui dégage du méthane inflammable),
    Mais… nos ministres des finances ont dit que la Marquise de Bettencourt allait bien!
    Ainsi disait Ray Ventura.
    G 3,1416 en perspective et que la bourse aille de mal en Py.

  9. J’adore en 1987, la SG fut introduite à 130 francs, elle vaut 22 euros aujourd’hui 25 ans après
    c’est à dire moins qu’alors compte tenu de l’inflation et de la dilution des titres depuis, et quand je dis moins je ne fais pas le calcul sinon c’est beaucoup moins.
    Pratiquement -15% ce jour .

    1. Sûr que les hauts salaires, bonus, stock-options, retraite chapeau, parachute doré
      et avantages en nature n’ont pas suivit la même évolution.
      Après tout, c’est normal , « ils » prennent des risques:
      plus l’entreprise est en balance, plus les rétributions et intéressements
      doivent augmenter. C’est qu’ils ont une haute idée de leurs personnes…

    2. Entre temps il y’a eu des augmentations de capital.
      Avec ( probzablement ) bon de souscription priviligiés voir gratuits pour les actionnaires historiques ) . Vous oubliez de plus les divers dividendes versés.
      Votre démonstration est par conséquence fausse. Les actionnaires ont bel et bien gagné du pognon….beaucoup de pognon.

      En toute cordialité.

      1. Cette magistrale dégringolade du cours de l’action SG que vous décrivez devrait servir à mettre du plomb dans la cervelle des tenants des Fonds de pension, retraites par capitalisation ( sur du vent ), actionnariat salarié ( en lieu et place d’augmentations ) et autre PERCO … =) il est évident qu’il faut en finir définitivement avec cette arnaque …et remettre tout à plat !
        Les solutions à trouver doivent partir des hétérodoxes du continent européen – et plus si affinité, et non des USA = lieu des inégalités majeures : ils persistent et signent dans leur anarchisme brutal d’extrême-droite: qu’ils y restent !

      2. « Seul celui qui peut se passer de la richesse est digne d’en jouir. » Epicure

        oui, il est curieux de voir comme Epicure a été mal compris =) il ne prônait pas le « jouir sans entraves », mais la mesure dans les plaisirs .

  10. chers amis, c’est la première que j’interviens sur ce blog.
    Je crois que cette fois, certains comprennent que l’on ne peut rembourser des dettes en faisant tourner la planche à billets ! après le QE1, QE2, QE–n que reste t il comme valeur monnaie dans les poches de chacun ? En Europe, nous ne faisons pas mieux, la BCE rachète en dernier recours les junk bonds italien et espagnol alors que son règlement le lui interdit ! la population doit réagir fermement et calmement en coupant l’ herbe sous le pied de la finance folle en les asséchants ! investissons personnellement NOTRE argent dans des projets d’investissements PRODUCTIFS car visiblement les banques via des produits dérivés toujours plus complexes n’y arrivent plus !
    Enfin, pour protéger ma famille, je vais échanger mes faux billets de banques inscrits en binaire sur mon compte avec les seules monnaies que nous ayons connus jusque là, l’or et l’argent. En effet, les 1f semeuses me permettront de conserver mon pouvoir d’achat et d’investir directement dans de bons projets à côté de chez moi !
    Bonsoir tout le monde !

    1. Sachant que l’or acheté chez lez banksters est un bout de papier vendu 20 fois à des gogos qui croient faire une affaire …
      Achetez donc l’or PHYSIQUE et le stockage qui va evec. Et quand vous irez chez Mme Michu chercher une baguette, demandez qu’e’lle vous rende la monnaie en plomb; Ca peut servir, chez le dentiste …

      1. L’or, c’est trop mou.. On ne peut même pas faire des clous avec pour assembler de la menuiserie ..

  11. Or, yen, et franc suisse au plus haut alors que les Bourses plongent.

    Les valeurs refuge par excellence que sont l’or, le yen et le franc suisse étaient recherchées mercredi par des investisseurs cherchant à se protéger des mouvements incontrôlables des marchés d’actions, plombés par des inquiétudes sur les perspectives de l’économie mondiale.

    Vers 15H40 GMT (17H40 à Paris), l’once d’or est montée à 1.787,25 dollars, un nouveau record.

    http://www.boursorama.com/infos/actualites/detail_actu_marches.phtml?num=42a335e920181bbb0c196f20a9ada252

    1. Le yen , monnaie du pays le plus endetté au monde avec 230% du PIB , comme valeur refuge !!
      On peut rêver.
      Les investisseurs ne savent plus où placer leurs liquidités.

  12. Avec les Eurobunds, même si on émet de la dette à l’échelle européenne et que l’on « collectivise » les risques, le problème reste toujours entier : émettre toujours plus de dette pour juguler un problème de dette souveraine ne semble à priori pas la meilleure des solutions…

    La question à très court terme est : s’achemine-t-on vers une perte de confiance généralisée, vers une situation inédite dans le monde occidental ?

    En d’autres termes, faut-il commencer à faire des réserves de nourriture chez soit ???!

    C’est la débandade !

    1. A la première question, le jury répond « oui » à la majorité.

      A la deuxième question, le jury répond « oui » à la majorité.

  13. 2012 ne sera pas la fin du monde mais celle d’un monde. La mèche vient de s’allumer officiellement, même si elle « couvait » depuis pas mal d’années. L’Histoire est entrée dans l’une de ses phases d’accélération et nous serons suffisamment bien placés pour en prendre plein les yeux (plein la « gueule » ?) afin de le raconter un jour à nos petits-enfants. Cela va valser et surtout être très rock’n’roll !

    1. Le rock’n’roll était déjà le signe de la fin d’un monde en soi… :-p

      Je suis tout à fait d’accord avec vous concernant l’accélération en cette fin de cycle. La tradition hindou avait vu juste sur ce point.

  14. Il veut refaire son show et nous faire croire qu’il agit et est important!Pitoyable clown.

    Crise: Sarkozy veut rencontrer Merkel, Hu Jintao et Obama.

    Nicolas Sarkozy l’a annoncé à ses ministres lors de la réunion de crise à l’Elysée ce matin : il compte faire une tournée des grands de ce monde, pour montrer combien la crise est mondiale. Le chef de l’Etat voudrait rencontrer la semaine prochaine la chancelière Angela Merkel pour préparer des propositions sur le gouvernement économique de la zone euro, qui seront présentées fin août. Une piste consisterait à permettre à l’union européenne d’émettre des obligations d’Etat pour mutualiser les risques pesant sur chaque pays, mais l’Elysée estime que les esprits sont loin d’être mûrs en Allemagne.

    Pour préparer le sommet du G20, qui réunira à Cannes début novembre les principaux dirigeants de la planète, M. Sarkozy veut profiter de son voyage en Nouvelle-Calédonie fin août pour faire un saut à Pékin et rencontrer les dirigeants chinois. Enfin, il entend rencontrer le président Barack Obama en marge de l’assemblée générale des nations unies à New-York, les 21 et 22 septembre.

    http://elysee.blog.lemonde.fr/2011/08/10/crise-sarkozy-veut-rencontrer-merkel-hu-jintao-et-obama/

    1. Qu’il n’oublie pas le manneken piss ; spécialiste, paraît-il, quand il s’agit d’éteindre les incendies.

    2. Je ne comprends pas…
      On les voit se débattre depuis des mois pour rien, une nouvelle réunion US-EURO-Chine apporterait quoi de plus…
      Je vois bien le grand titre de la réunion : « on fait quoi maintenant ? »

      1. Ca dépend, pour certains : le parachute doré et tout et tout , pour d’autres : oust
        (désolée, j’ai pas posté au bon endroit)

  15. Voilà le plan B France :
    La dette d’état 1300 Md€ est une dette +- fixée en revolving qui trouve chaque jour des acquéreurs à différents taux , +- rien à redire.
    Le problème c’est le commerce extérieur français , savoir Les Français achètent plus à l’étranger qu’ils ne vendent , ils s’appauvrissent chaque heure , ils envoient leur argent à l’étranger.
    Ceci et les appels de fonds étrangers représentent +- 1000 Md€.
    Une dévaluation française permettrait le mois prochain de ne plus sortir l’argent des français ainsi que des conseils d’achat français.
    Ceci est la solution de tout bon gestionnaire.
    Le reste sont des dettes de banques , qu’elles fassent faillite si nécessaire.
    Et ce n’est pas en cherchant à réduire la dette d’état que la boutique France ira mieux , çà n’a rien voir.
    Il faut tout simplement dévaluer , réindustrialiser et vendre à l’extérieur.

    1. Pour sûr, que notre agité de Nicolas, il a beau s’agiter, et s’agiter, la balance commerciale de la France reste déséquilibrée, est-ce qu’une dévaluation résoudrait en partie le problèle, je pense que peut-être, mais je ne sais pas non plus vraiment

  16. La France tiendra ses engagements pour conserver sa note « AAA » qui lui permet d’être en position optimale pour emprunter sur les marchés financiers, a dit mardi la ministre du Budget Valérie Pécresse.

    Soit.

    Une petite chose me turlupine dans cette déclaration. Je ne critiquerai pas le fond, mais la forme. Mettre en avant l’importance de cette note et par conséquent celle des agences de notation, c’est révéler indirectement sa propre faiblesse face à la « dictature » de cette notation si souvent erronée (souvenez-vous de ces junk bonds affublés du sacro-saint « triple A »).

    Ces petites phrases révèlent bien des choses. La communication est mauvaise et ne suffira pas. Mais ce n’est pas le scoop du jour.

  17. Moi je préfère B comme Banqueroute. Et je ne vais pas pleurer pour les banques qui n’ont que la monnaie de leurs pièces.
    Si nous en sommes là, c’est bien de leur faute. La privatisation des gains et la socialisation des pertes, c’était leur crédo. Aujourd’hui, les pertes ne peuvent plus être couvertes et les gains fondent comme neige au soleil. La pyramide de Ponzi s’écroule.
    Le plus surprenant, c’est que tout le monde savait que ce cirque ne pouvait plus continuer, vu la montagne de dette qui enflait chaque minute.

  18. le plan B c’est le peuple
    sinon je vois bien la foule qui court vers les banques pour retirer leurs sous
    et les banques qui traînent des pieds.

    ça va fait une belle pagaille.

  19. Et voilà la seule alternative possible pour l’humanité toute entière.
    Le rétablissement de cette loi… LE GLASS STEAGALL ACT PEUX SAUVER LA PLANÈTE..

    1. oui, mais uniquement si elle est restauree avant le grand clash boursier (apres, une fois les banques en faillite, elle ne servirait a rien). Or on n’en prend pas le chemin !
      Sarko et sa bande devront s’expliquer un jour, pour l’Histoire, pourquoi cette option si evidente n’a jamais ete enviage !!!

    2. @pierre…du Québec regarde ce que j’ai écrit aujourd’hui sur un blogue ici au Canada…nos pensées voyages outre-mer. :)…et les financiers frauduleux qui les entourent. SEUL LE GLASS STEAGALL ACT PEUX SAUVER LA PLANÈTE..Un projet de loi en ce sens est déja déposé à la chambre des représentants.

  20. A la Société Génerale, ce coup ci ce n’est pas Kerviel , mais la femme de ménage de la salle des marchés qui aurait toucher aux ordinateurs avec son plumeau, une enquête est en cours

  21. Ce ne sont pas les bourses qui se sont effondrées, ce sont les valeurs financières – banques au premier chef – qui se sont écroulées et les ont entraînées.

    Le même phénomène est général en Europe et aux Etats-Unis.

    1. Ce qui signifie que les investisseurs n’ont plus confiance aux « créanciers » des pays occidentaux…
      Résultat ?
      Les investisseurs vont-ils se tourner vers des banques plus crédibles à leur yeux ?
      Dont la plupart sont à Singapour….
      – oversea-chinese banking
      – dbs group holdings
      – united overseas banking

    2. Et n’oublions pas les compagnies d’assurance qui sont dans tous les coups foireux depuis Lehman ( Axa,…) et qui sont censées garantir des retraites par capitalisation….alors la, clash : Paris burning !

  22. Merci M. Leclerc pour cet éclairage.

    Mais quand les banques s’effondrent, on connaît (malheureusement) la suite, non ?

    Si les banques ne se prêtent plus entre elles, comme en septembre 2008, que peut-il se passer à court terme maintenant que les Etats et les banques centrales ont déjà grillé leurs dernières cartouches ?

    1. Il se passera ce que F.Lordon avait prévu : un jour vous vous pointerez à votre DAB, il sera fermé ! pu de sous ! sauf celui qui restera dans votre poche, c’est à dire des clopinettes…

  23. @ François Leclerc ?

    Pas de plan B dites- vous ?

    bien sûr que si ils ont un plan B, et je vais vous en donner les grandes lignes : Les plus pauvres et les plus fragiles vont devoir payer la note, et puis c’est tout !

    rien de nouveau en somme…

    Ce qui serait nouveau, ce serait de faire payer les riches, pour une fois… mais comme c’est eux qui décident…

    1. rien de nouveau en somme…

      Si : chaque gouvernement prend à présent conscience que les plans de rigueur sont une fausse solution puisque ce n’est pas en appauvrissant un peu les classes moyennes qu’on peut faire repartir la croissance tant espérée. Or sans plus pouvoir recourir au tour de passe-passe de l’augmentation infinie de la dette, ils se retrouvent comme des cons devant la réalité toute crue.

      1. @ Martine Mounier 10 août 2011 à 20:06

        Or sans plus pouvoir recourir au tour de passe-passe de l’augmentation infinie de la dette, ils se retrouvent comme des cons devant la réalité toute crue.

        Je crois que trop de personnes n’ont pas encore pris conscience de la relation directe qui existe entre dette et épuisement des ressources. Il faut d’abord réduire les dettes et il faudra s’habituer, ensuite, à ne plus s’endetter. Les premiers à se retrouver comme des cons seront probablement ceux qui vivent du commerce de la dette.

      2. Les premiers à se retrouver comme des cons seront probablement ceux qui vivent du commerce de la dette.

        C’est fort probable, car après la crise des dettes publiques, nous aurons, si l’appauvrissement continue, la crise des dettes privées et nos amis « les commerçants de la dette » en seront pour leurs frais. Je serai le dernier à pleurer leurs infortunes.

      3. Il faut d’abord réduire les dettes et il faudra s’habituer, ensuite, à ne plus s’endetter. Les premiers à se retrouver comme des cons seront probablement ceux qui vivent du commerce de la dette.

        Oui, en effet. Et par la force des choses, « ceux qui vivent du commerce de la dette » devront « réduire leur endettement et s’habituer, ensuite, à ne plus s’endetter ». Ce qui revient strictement à dire que ceux qui prêtent à « ceux qui vivent du commerce de la dette » verront leur créances fondre et devront s’habituer, ensuite, à ne plus prêter… (Je pense que vous pouvez trouver qui sont les créanciers de « ceux qui vivent du commerce de la dette »)

    2. @Caleb Irri

      Je partage votre point de vue. Comme je l’ai déjà écrit, je crains que la débâcle boursière ne soit récupérée pour mettre en place une nouvelle « thérapie de choc » qui s’appuiera sur l’inévitable « There is no alternative ». Maintenant reste à savoir si nous l’accepterons? Les opinions publiques semblent de moins en moins vouloir s’y soumettre. C’est d’ailleurs là le problème essentiel. Que pourront faire nos politiques coincés entre les injonctions de la BCE et des opinions publiques de moins en moins consentantes?
      Les révoltes arabes, les manifestations grecques et anglaises et les indignés espagnols ont marqué les esprits. Si vous y ajoutez la perte de confiance dans nos élites politiques et économiques, il suffirait de peu de chose maintenant pour que la contagion embrase l’Europe.
      La rentrée sera chaude….

    3. @Jducac

      Il faut d’abord réduire les dettes et il faudra s’habituer, ensuite, à ne plus s’endetter.

      Nous sommes presque d’accord. Le problème c’est que les états qui dorénavant ne peuvent plus recourir à l’endettement sans encourir la sanction immédiate de leurs créanciers se retrouvent de facto obliger de revoir l’ancienne équation miraculeuse : crédits = consommation = croissance. Tous les futurs plans de rigueur se heurtent par conséquent à une autre équation inéluctable : moins de crédits = moins de croissance. Nous sommes donc davantage confrontés à un problème de gestion des vraies ressources (par opposition à la dette-ressource) qu’à un problème de ressources au sens où vous l’entendez.

      1. crédit a la consommation(dans un marché saturé)=croissance, ….faux
        crédit a la consommation =croissance de la rente, …..vrai
        croissance de la rente dans un marché saturé = économie kc …..vrai
        économie kc = c’est la fessé …. vrai
        économie foutue = panpan cucul ….vrai

  24. Les banques se sont bien elles qui vendent les CDS jusqu’à plus soif et qui devraient payer les notes des défauts qu’elles ont assurés alors qu’elles n’ont pas un sous pour le faire en poche ???

  25. La chute des bourses est une bonne chose..ça me parait comme une condition nécessaire à la « définanciarisation » de l’économie…quand on regarde l’historique du cac 40 depuis sa création, on constate que depuis une quinzaine d’années, les bourses sont fortement instables, connaissant des bulles qui grossissent jusqu’à exploser et ainsi de suite…en ingénierie, un tel système serait qualifié d’instable et serait donc recalé…qui voudrait d’une pompe à eau qui un jour pomperait trop puis l’autre pas suffisamment et ainsi de suite…le Cac 40 doit retrouver des niveaux sensés de l’ordre de 1500 à 2500 et se stabiliser pendant un bon bout de temps…il en est de même pour toutes les bourses…avec des capitalisations et des volumes d’échange moins élevés a fortiori…

  26. Le summum de la confusion (volontaire?) est atteint avec ce titre (« Le Point »):

    Quand la rumeur plombe les Bourses européennes

    Comme s’il s’agissait d’un événement évitable, car irrationnel…
    Comme s’il n’y avait pas depuis 3 années pleines une crise financière géante….

  27. je vais poser une question bête, mais je la pose quand même….
    A quoi sert la bourse?

    en 2000, le cac40 était aux environs de 6000….
    en 2010, le cac40 était aux environs de 3500 et jamais les entreprises (les etablissements bancaires) du cac n’avaient fait autant de bénéfice

    donc si en 2011, le cac40 tombe à 1500, je pense que les entreprises du cac continueront à s’en mettre plein les fouilles…..

    donc à quoi sert le cac ? ou à quoi sert que la valeur du cac (qu’il soit de 50-1500-200-600) ?

    1. Excellente question au contraire!

      Qui pourrait y répondre en évitant d’évoquer « la levée de capitaux » qui est devenue un épiphénomène?

    2. Le rôle de la bourse est de drainer l’épargne vers le financement des activités économiques (on ne rit pas s’il vous plait).

      1. N’est-ce pas plus exactement pour le financement uniquement des activités économiques côtées en bourse?

      2. Oohh, François, un grand garçon comme vous, vous m’avez habitué à beaucoup mieux. Soyez sérieux ou j’en parle à vos parents. Et excusez-vous SVP.
        🙂

      3. Merci François !
        C’est une réponse lumineuse ;-)… mais qui date d’un temps que les moins de 30 ans ne peuvent pas connaître.

      4. eh be !!!!
        moins elles ont de financement, plus elles font de benefices………
        je ne comprends pas….

        a moins que……

        ce ne serait pas du à des allègements fiscaux alors?

      5. @ coco

        Pour se financer, les banques font comme vous et moi : elles vont chez leur banquier sans passer par la case « Bourse ». Donc à quoi sert la bourse? La question est toujours non résolue.

      6. ah le mantra des idéologues libéraux

        merci M Leclerc de rappeler cette vaste fumisterie !

        quand les entreprises ont un besoin de financement, elles empruntent ; elles ne vont surtout pas émettre des actions car cela diluerait les profits ( au contraire elles rachetent leurs propres actions …………

        avec les libéraux, nous sommes dans la pure idéologie, comme les staliniens en leur temps

      7. à coco,

        (amha) c’est une sorte d’horloge, un peu particulière, disons privative, réservée à la compréhension des initiés. cette horloge règle leur vie et leur donne une sentiment d’importance et de puissance. d’une certaine manière elle coordonne et synchronise la psychologie de ceux qui génèrent l’activité économique, plutôt les grossistes d’ailleurs, et opérant une synergie mentale d’ordre métaphysique. le tout devenant plus que la somme des parties.

        la définition de françois est certainement la bonne mais ne tient pas compte des quelques décennies d’expérimentations ayant donné vie à la créature, un peu comme frankenstein, elle a finalement acquis empiriquement son autonomie propre mais imparfaite, car instable. plus tard il semble qu’elle sera vue comme la première forme d’intelligence artificielle supérieure, archaïque mais réellement vivante, crée par l’homme par effet de ‘miroir dans le miroir’.

        elle est donc à notre image.

        en direct de new-york 🙂

      8. @J. Gorban,

        quand les entreprises ont un besoin de financement, elles empruntent

        pour qu’une entreprise puisse emprunter, il faut bien qu’elle ait des fonds propres.
        (prière de m’indiquer le nom d’une banque qui prête à une entreprise qui n’en a point)
        Comment une entreprise fait elle pour financer ses fonds propres? Mis à part en cherchant des actionnaires qui veulent bien y investir de l’argent?

        elles ne vont surtout pas émettre des actions car cela diluerait les profits ( au contraire elles rachetent leurs propres actions …………

        Ben si une entreprise n’a pas besoin d’augmenter ses capitaux propres, pourquoi voudriez vous qu’elle cherche d’autres actionnaires? Par contre, si elle en a besoin, que voulez vous qu’elle fasse d’autre?

      9. Le rôle de la bourse est de drainer l’épargne vers le financement des activités économiques (on ne rit pas s’il vous plait).

        alors ça, ici et maintenant, c’est la meilleure blague que vous « nous » avez faite ! quel humour dévastateur !

        dévastateur : un mot qui risque bien de devenir tabou …pour nos politiciens : « et, là, je le dis sans tabou » que vont devenir les marketeurs officiels, et leurs éléments de langage !?…y’a de la reconversion dans l’air !
        à nos amis des autres continents : nous n’en voulons plus ici …mais, faites gaffe : ils pourraient bien vouloir aller se recycler sous d’autres cieux ! danger ! Il y a t-t-il encore de la place, je ne sais pas , moi, dans le désert du Takla-Makan …pourraient parler au sable …

      10. @ Chris06

        Que la Bourse puisse servir à lever des fonds propres, personne ne le conteste. Mais puisque vous semblez toujours si bien informé, pourriez-vous nous dire, avec référence à l’appui, quelle est la part aujourd’hui en pourcentage de ce type d’opérations sur l’ensemble des transactions boursières ? … 1%, 2%, 3%,4%, 5% ?

      11. J’avais fait le calcul dans les années du début de la crise, c’était annuellement entre 1 et 2 %. Le reste c’est de la spéculation à somme nulle (autant de pertes que de gains, sauf que ce ne sont pas les mêmes spéculateurs, il y a les malins et les autres, sauf que ça tourne aussi de temps en temps, comme au Loto). Tout l’art des vrais spéculateurs est de pomper ces quelques pourcents d’argent frais avant que les autres requins n’arrivent. Bien entendu il n’en ressort rien pour les entreprises sur la longue période.
        Mais la bourse n’est qu’un épiphénomène désormais, les vrais échanges sont dans les paradis fiscaux, alors chut ne tirons pas sur l’ambulance.
        Le vrai problème est que de temps en temps elle est prise pour le thermomètre de l’activité productive ! Si certains en doutent qu’ils regardent le graphique comparant le Baltic Dry index (bon indicateur du transport international de marchandises) et le prix de l’or : link (6e graphique sur la page). Cela dit tout sur la reprise économique en cours !!!

      12. @fod et Jeannimes

        Ben où kilé le Lapin Niçois ? Keskydi Lapin Chrétien ? Comment qu’ça s’fait qu’elles ont atteint des taux d’endettement records nos sociétés par action malgrè des rétablissements des taux de marge ou des EBE phénoménaux depuis 30 ans ? Comment qu’ça s’fait qu’elles se soient finançées préférentiellement en obligations LT hors de prix puis en crédits bancaires depuis 4 ans plutôt qu’en appel aux actionnaires, tout en continuant bien sûr leurs rachats d’actions suicidaires, leur croissance externe à crédit et la distribution quasi-inconditionnellement généreuse de dividendes, RoE oblige, année de vaches maigres ou grasses, CAC sur le toit ou à la cave ? Ousk’elle est l’utilité économique de la Bourse, Lapin ? A part « l’effet richesse »…
        C’est quoi les financements par émissions nettes en actions (nettes des rachats d’actions, qui font grosso merdo 10 milliards par an pour le CAC depuis 2005) – soit la justification première des bourses d’actions – par rapport au financements par crédit bancaire LT, plus dettes de marché (obligations LT) ?
        Uh, Lapin tout court, c’est quoi ?

      13. @FOB,

        le nombre d’actions nouvelles émises chaque jour / le nombre de transactions, c’est beaucoup beaucoup plus faible qu’un %, je ne sais pas, cela doit se compter en pour mille ou pour dix mille. Mais qu’est ce que cela signifie? La bourse ne set pas qu’à financer les capitaux propres des entreprises, elle sert aussi à vendre et acheter des actions, sans cela aucune entreprise ne s’introduirait en bourse. Le problème est bien, comme maintes fois démontré par Jorion, que pour assurer une liquidité sans aucune commune mesure avec ce qui aurait lieu d’être, on a encouragé le foisonnement d’outils de spéculation pure et la robotisation des transactions. C’est ce problème qu’il s’agit de régler, et pas tout foutre en l’air sous prétexte qu’un idéologue comme Lordon n’aime pas la bourse et n’y comprend rien.

      14. @JeanNimes,

        Mais la bourse n’est qu’un épiphénomène désormais, les vrais échanges sont dans les paradis fiscaux, alors chut ne tirons pas sur l’ambulance.

        Comment croyez vous qu’ils font ces échanges dans les paradis fiscaux? Vous croyez peut être que les traders suisses, des carïbes ou de l’ile de Man ne peuvent pas opérer de transactions sur tous les marchés de la planète?

      15. @vigneron,

        Comment qu’ça s’fait qu’elles se soient finançées préférentiellement en obligations LT hors de prix puis en crédits bancaires depuis 4 ans plutôt qu’en appel aux actionnaires, tout en continuant bien sûr leurs rachats d’actions suicidaires

        vu que la plupart des entreprises sont loin d’avoir des problèmes de solvabilité et que les taux sur les crédits aux entreprises et sur les obligations corporate sont à des plus bas historiques et que les perspectives de croissance de la demande mondiale s’amoindrissent de jour en jour vous vous demandez vraiment pourquoi elles n’émettent pas de nouvelles actions? Et que celles qui croulent sous le cash rachètent leurs actions à tout va?

        Ousk’elle est l’utilité économique de la Bourse, Lapin ?

        Aucune, d’ailleurs, il suffirait de fermer la bourse, n’est ce pas vigneron? Manque juste un petit détail, qu’est ce qu’on fait avec les plus de $40 000 milliards de capitaux propres dont les entreprises disposent via leurs actions existantes dans les bourses mondiales? On passe tout en contrats privés, et puis les actionnaires nonka être d’accord après tout, si c’est vigneron-je-sais-mieux-que-tout-le-monde-et-j-interdit-tout qui’l dit? Ah, au moins le vigneron se sentira beaucoup mieux et ça lui permettra enfin d’y voir clair!

        L’utilité économique de la bourse c’est de financer pour plus de $40 000 milliards de capitaux propres des entreprises de la planête. Une paille. Allez, yaka fokon, on l’élimine, si c’est vigneron qu’il dit.

      16. c’est quand même formidable d’être aussi buté! Vous faites quoi des capitaux propres avancés par les actionnaires boursiers? Vous en faites quoi?

        Moi ? Ben moi j’suis pas Lordon, mais étant donné :
        – L’irresponsabilité actionnariale à peu près totale en cas de coup dur,
        – L’insignifiance des financements apportés par ces actionnaires et les bourses à l’économie réelle,
        – Le coût économique et politique de ces irresponsables et inutiles à travers leur voracité inconditionnelle et leur gouvernance tutellaire sur leurs »choses » – i.e les entreprises,
        – La preuve chaque jour, chaque heure, chaque minute plus évidente de l’irréalité absolue de toute « efficience des Marchés », dont le système boursier et ses indices sont tout à la fois le porte-étendard, portefaix et porte-avion amiral,

        les capitaux (plus ou moins d’ailleurs) propres, je réquisitionne. De toute façon, on est d’accord, uh ?, ça vaut zéro, puisque dans le système de valeur de garennes des Lapins Niçois, Valeur = Prix.
        Donc indices au fond du terrier de garrigue = réquisition contre une poignée de trèfle de plaisanterie, de serpolet si vous préférez, mon cher Bugs Puni.

      17. « L’utilité économique de la bourse c’est de financer pour plus de $40 000 milliards de capitaux propres »

        Vous ne seriez pas en train de confondre capitaux propres et capitalisation boursière, par hasard ?
        De plus, les capitaux propres incluent aussi les réserves (qui ne sont pas « apportées » par les actionnaires).
        Et puis, la plupart des PME ne sont pas en bourse.

      18. @vigneron,

        vous réquisitionnez l’ensemble des capitaux propres des entreprises privées et vous dédommagez les actionnaires avec des trèfles.

        Oh quelle surprise!

        J’ai toujours su que c’était là le fond de votre pensée, c’est pourquoi, quand je vous entendais dire que vous êtes favorable à l’IPSFP, je me doutais que ce n’était que du baratin pour masquer vos intentions.

        Au moins, maintenant, c’est clair. Ravi de vous avoir démasqué.

      19. vous réquisitionnez l’ensemble des capitaux propres des entreprises privées et vous dédommagez les actionnaires avec des trèfles.

        Soyons précis voulez-vous, mon lapin à dorer. J’ai dit « avec une poignée de trèfle de plaisanterie, ou du serpolet si vous préférez », nuance d’importance. Mais c’est bien payé puisque ça vaut zéro en réalité, et même moins que zéro au vu de la nuisibilité avérée des droits d’usus et abusus exercée par les Lapins en chef possesseurs de ces zéros-valeurs, aussi responsables que le lapin crétin d’Alice et aussi clairvoyants que les mixomatosés qui crèvent dans la friche derrière ma pièce de merlot dite « du Mat ».
        Avant de me démasquer mon angora maritimo-alpin, va falloir que tu prennes des cours chez les lièvres variables et chez « couleur de muraille », pasqu’alors toi, question art du camouflage… c’est sûr t’as fait tes preuves…
        Mais un conseil : en plus de la furtivité et des feintes chaloupées, n’oublie pas de jeter un oeil par terre de temps en temps, parce que les colombins qui collent aux arpions, ben t’en as pas ratè beaucoup. L’odeur en transpire entre tous tes mots, s’exhale de toutes tes phrases plus ou moins mal circonvolutionnées.

      20. @fujisan,

        vous savez, en ce moment, la différence entre capitalisation boursière et montant des capitaux propres n’est pas si grande.

        Le price to book (le ratio entre le prix des actions et le montant des capitaux propres par action) pour les principales bourses mondiales est actuellement de:
        Japon 0,8
        Europe 1,3
        USA 1,7
        Chine 2,2
        Monde 1,5

        Mais c’est vrai, $40 000 milliards c’était un montant à la louche de la capitalisation boursière des bourses mondiales, pour les capitaux propres on doit être plutôt de l’ordre de $25 000 milliards.

        Vu que les réserves sont constituées des bénéfices que les actionnaires ont décidé de laisser dans l’entreprise pour assurer son financement, ce sont bien les actionnaires qui financent l’intégralité des fonds propres. Peut être faudrait il que les actionnaires ne laissent rien en réserve et que les entreprises se financent uniquement par l’emprunt (elles ne trouveraient aucune banque pour le faire mais ce n’est qu’un détail)? Non, mieux, comme le propose Lordon; plus d’actionnaires, les entreprises ne peuvent plus être privées et financent leurs besoins par des instruments de dette sophistiqués fournis par des établissements de crédit nationalisés. C’est bien ce que suggère Lordon, n’est ce pas?

      21. @chris06
        Si j’attire l’attention sur la différence entre capitalisation boursière et montant des capitaux propres, c’est parce qu’elle a toute son importance. Il ne vous échappera pas que quand une action émise à 100 est par le suite cotée 200 (ou 50) en bourse, l’entreprise elle-même, ne touche (ni ne perd) un centime. Cela influence sa capacité de financement, vu que c’est considéré comme une mesure objective de la valeur de l’entreprise (ne pas rire), mais fondamentalement des échanges d’actions existantes ne modifient pas les fonds propres de l’entreprise elle-même.

        Vous dites que « L’utilité économique de la bourse c’est de financer… » Mais quelle proprotion des échanges en bourse correspondent réellement au financement, à une levée de nouveaux fonds (introduction en bourse, augmentation de capital…) par rapport aux échanges de titres existants, déjà émis qui, eux, n’apportent aucun financement à l’entreprise elle-même ? Sans oublier les rachats d’actions propres qui au contraire retirent du financement à l’entreprise. Inutile de répondre par des chiffres, mais posez-vous la question. L’utilité de la bourse c’est avant tout de permettre aux actionnaires de sortir à tout moment du capital et accessoirement de lever des nouveaux fonds. C’est cette liquidité que «vend» une entreprise qui s’introduit en bourse, en se mettant sous la menace de se voir sanctionnée par «les marchés».

        D’autre part, j’attire aussi l’attention sur d’autres moyens de financer l’activité économique. Les entreprises cotées en bourse sont l’exception et non la règle.

        « Vu que les réserves sont constituées des bénéfices que les actionnaires ont décidé de laisser dans l’entreprise pour assurer son financement, ce sont bien les actionnaires qui financent l’intégralité des fonds propres »
        LOL ! Le beau sophisme ! Pour le plaisir, je vais changer quelques termes 😉 :
        « Vu que les réserves sont constituées des bénéfices que l’Etat a décidé de ne pas taxer intégralement, c’est bien l’Etat qui finance l’intégralité des fonds propres »

        C’est l’entreprise qui s’auto-finance par son activité. L’entreprise dans son ensemble, ce qui inclus aussi ses dirigeants et employés et non seulement ses actionnaires. J’atouterais à cette lecture que nous donne PJ ce qui est indispensable à l’activité de l’entreprise : les infrastructures et services publics qu’elle utilise et aussi, vu l’évolution de la structure productive, les services qui sont externalisés et qui étaient autrefois réalisés au sein de l’entreprise elle-même. Comme Par ex. les sous-traitants, les équipementiers automobile, les agences de recrutement.

        PS Je ne suis pas là pour défendre qui que ce soit, mais vos cris d’orfraie me donnent des bourdonnements aux oreilles…

      1. Lordon a bien répondu?

        Qu’on s’en prenne à la bourse car elle est devenue un casino gigantesque et remplit de plus en plus difficilement son rôle premier qui est d’assurer le financement actionnarial des capitaux propres des entreprises, soit.
        Qu’on dénonce, comme Jorion, les méfaits des instruments de spéculation pure, les produits dérivés nus et le HFT qui ont complètement dénaturé le fonctionnement de la bourse, encore mieux.
        Mais qu’on s’en prenne carrément, comme Lordon le fait dans cet article, au financement actionnarial, c’est de la pure idéologie communiste.

        1) les entreprises vont moins s’approvisionner en capital à la Bourse qu’elles n’y vont s’en faire dépouiller, puisque ce que les actionnaires leur extorquent (en dividendes et en rachat d’actions) finit par l’emporter sur ce qu’ils leur apportent, de sorte que ce n’est plus la Bourse qui finance les entreprises mais les entreprises qui financent la Bourse !

        Tiens, Lordon vient de découvrir quelque chose! Une entreprise qui cherche à se financer finit par rembourser plus à celui qui la finance que la somme qui lui a été apportée! C’est vrai si la source du financement est une dette, emprunt d’une banque ou une obligation, et c’est aussi vrai si c’est un apport de capitaux propres de la part d’un actionnaire. Incroyable n’est ce pas? Et la différence, le coût du financement pour l’entreprise, l’intérêt d’un prêt ou les dividendes et la plus-value sur le rachat d’actions pour les capitaux propres, c’est celui qui apporte le financement qui l’empoche. Et même que pour une entreprise le coût du financement des capitaux propres est supérieur à celui de la dette. Sachant qu’en cas de liquidation la banque sera remboursée en priorité sur l’actionnaire et qu’un financement par actions est en fait un métayage, donc partage de risques et de bénéfices, alors qu’un financement par dette correspond à un loyer ou une rente, on se demande vraiment pourquoi Lordon s’en prend au financement actionnarial et pas au financement bancaire? Ah, ben c’est que Lordon doit avoir un à priori contre la bourse, c’est tout.

        2) la contrainte actionnariale censure une part de plus en plus importante de l’investissement en écartant les projets jugés insuffisamment rentables (et l’« insuffisance » commence à 10 % voire 15 %…), par conséquent la Bourse est un frein au développement économique

        La bourse est un frein au dévelopement économique? D’ailleurs on le voit bien puisque depuis que les bourses existent dans la plupart des pays occidentaux au XIXeme siècle le développement économique sur les derniers cent cinquante ans a été bien moindre que dans les pays comme la Chine ou la Russie qui n’en avaient point!

        3) les entreprises sont soumises par l’actionnaire à des contraintes de gestion (modes managériales successives, court-termisme…) incompatibles avec la conduite de moyen-long terme de projets industriels

        On se demande d’ailleurs comment on pu faire certaines des entreprises industrielles introduites en bourse au siècle passé et au siècle précédent pour survivre si longtemps puisque les contraintes actionnariales sont incompatibles avec la conduite à moyen-long terme de projets industriels?

        4) et le comble du paradoxe est atteint lorsque les actionnaires finalement découragent eux-mêmes le financement par action puisque les nouvelles émissions ont des propriétés dilutives…

        Le comble du paradoxe, selon Lordon, c’est qu’une entreprise qui n’a pas besoin d’augmenter ses fonds propres ne va pas chercher de nouveaux actionnaires car sinon cela diluerait les actions des actionnaires existant! Ben oui, qu’est ce que cela a de paradoxal? Mais si elle a besoin d’augmenter ses fonds propres pour assurer sa solvabilité, bien sûr qu’elle cherchera à émettre de nouvelles actions, qu’est ce qu’elle peut faire d’autre si les banques ne veulent pas lui prêter plus ou à un coût que l’entreprise juge prohibitif? On comprend bien que c’est « le comble du paradoxe » pour Lordon qui n’a jamais cherché à démarrer une entreprise ou n’en a jamais géré une et qui du haut de sa tour d’ivoire de chercheur au CNRS ne rate pas une occasion de démontrer son ignorance la plus totale de comment fonctionne une entreprise et comment elle trouve des sources de financement.

        Quand je pense que c’est cet ignorant qui passe pour dieu le père auprès de tant de gens..

        Et notez bien que pour convaincre ses lecteurs de la « puissance de ses arguments », il n’hésite pas à semer son discours des épouvantails habituels :

        Les idéologues libéraux

        un concentré pur de l’idéologie néolibérale

        Comme quoi on peut vraiment raconter n’importe quoi, mais du moment qu’on y met les préambules nécessaires dénonçant l’idéologie néo-libérale, on peut passer pour un grand intellectuel. Et Lordon, lui bien sûr, n’est pas un idéologue?

      2. chris06:
        Mais qu’on s’en prenne carrément, comme Lordon le fait dans cet article, au financement actionnarial, c’est de la pure idéologie communiste.

        Laissez la peur du rouge aux bêtes à cornes.
        Rien n’est plus d’actualité que le communisme de Lordon
        et autres indignés, révoltés et révolutionnaires,
        entendu comme la gestion démocratique de l’économie.

      3. @ chris 06
        puisque tu sembles avoir des réponses, comment expliques-tu la question ci-dessus….
        « en 2000, le cac40 était aux environs de 6000….
        en 2010, le cac40 était aux environs de 3500 et jamais les entreprises (les etablissements bancaires) du cac n’avaient fait autant de bénéfice
        donc si en 2011, le cac40 tombe à 1500, je pense que les entreprises du cac continueront à s’en mettre plein les fouilles…..
        donc à quoi sert le cac ? ou à quoi sert que la valeur du cac (qu’il soit de 50-1500-200-600) ? »

        NB: je cherche juste à comprendre

      4. Votre démonstration ne me convainc pas. Je préfère Lordon. Par exemple vous dites:

        La bourse est un frein au dévelopement économique? D’ailleurs on le voit bien puisque depuis que les bourses existent dans la plupart des pays occidentaux au XIXeme siècle le développement économique sur les derniers cent cinquante ans a été bien moindre que dans les pays comme la Chine ou la Russie qui n’en avaient point!

        Vous ne démontrez en rien que ce sont les bourses qui ont permis un développement économique. Ou que d’autres modes de financement de l’activité économique sont « inférieurs » à la bourse. Vous ne parlez pas non plus des effets indésirables de la bourse sur l’économie.

        On se demande d’ailleurs comment on pu faire certaines des entreprises industrielles introduites en bourse au siècle passé et au siècle précédent pour survivre si longtemps puisque les contraintes actionnariales sont incompatibles avec la conduite à moyen-long terme de projets industriels?

        La pression actionnariale implique de privilégier la rentabilité financière à court terme; je travaille pour une multinationale américaine et je vois cela tous les jours. On licencie, rachète des entreprises, construit des montages financiers permettant de faire de l’évasion fiscale… plutôt que d’investir dans le développement de produits véritablement innovants.

      5. @Charles A,

        c’est tout ce que vous avez à dire sur son article truffé d’erreurs grossières?

        @coco,

        un indice boursier, comme le CAC ou le DAX ou le Dow Jones, ne reflète que les opinions que se font ceux qui achètent et vendent des actions de la valeur de ces actions. Théoriquement, la valeur d’une action est censée être la part du flux de bénéfices à venir qui reviendra à l’actionnaire (sachant que plus les bénéfices sont éloignés dans le futur, moins ils comptent dans ce flux de bénéfices à venir).
        Or comment estimer la valeur d’un flux de bénéfices à venir sachant qu’on ne dispose que de l’information présente, c’est à dire le bénéfice qu’elle fait au présent et son évolution par le passé? Le présent et le passé ne sont pas forcément un bon indicateur de ce qui va se passer dans l’avenir, il est possible que des bénéfices qui avaient cru par le passé se mettent à décroître dans l’avenir

        Tout ce qu’on peut dire c’est qu’en 2000 les actionnaires étaient très optimistes sur la croissance à venir et valorisaient donc leurs actions à un multiple très élevé des bénéfices présents. Aujourd’hui, ils sont beaucoup moins optimistes sur la croissance à venir et valorisent leurs actions à un multiple beaucoup moins élevé des bénéfices présents.

        Si en 2011, le cac tombe à 1500 (ce qui est fort possible d’ailleurs) c’est que les actionnaires sont encore moins optimistes sur la croissance des bénéfices à venir.

        Le cac est la moyenne pondérée du prix des actions des 40 grandes entreprises qui le constitue. Ce n’est donc qu’un indicateur de l’opinion que se font les actionnaires de ces entreprises de l’évolution future des bénéfices.

        A quoi sert la bourse? A deux choses:
        1. pour les entreprises à trouver des actionnaires pour financer leurs fonds propres. Elles le font en émettant des actions, soit lors de leur première introduction en bourse, soit dans la durée de vie de l’entreprise quand elle estime qu’elle a besoin d’augmenter ses fonds propres pour assurer sa solvabilité.
        Il est évident que chaque fois qu’une entreprise émet de nouvelles actions, elle dilue la part des actionnaires existants. Donc une entreprise ne le fait que lorsqu’elle a réellement besoin d’augmenter ses fonds propres et qu’elle n’a pas d’autres moyens de trouver un financement pour assurer la continuation de ses activités. De plus, plus le cours de l’action est bas, moins l’entreprise récoltera de fonds propres en émettant de nouvelles actions et elle cherchera surtout à éviter cela Par contre, si elle dispose des fonds propres nécessaires et qu’elle juge que le cours de l’action est sous estimé par le marché, elle pourra toujours retirer des actions de la circulation en faisant le contraire d’une émission d’action, c’est à dire un rachat d’actions.

        2. pour les actionnaires à vendre et acheter des actions sur un marché où le nombre des intervenants est tel qu’ils pourront toujours vendre ou acheter au moment où ils le désirent. Or c’est véritablement là que se pose le problème, il fut un temps où les actionnaires investissaient principalement pour le moyen et long terme et gardaient leurs actions pendant de nombreuses années et où le volume de transactions (les ordres d’achats et de ventes) sur une journée restaient très modiques. Mais le foisonnement de nouveaux instruments financiers de spéculation pure et l’informatisation voir même la robotisation des transactions ont fait que sur les trente dernières années, le nombre de transactions en une journée a été multiplié par un facteur extraordinaire et où la bourse fait fuir les investisseurs sur le moyen et long terme et devient le territoire quasi exclusif des spéculateurs sur le court terme, voir le très très cours terme, les ordres d’achat et de ventes se faisant toutes les nanosecondes.

      6. ok merci….

        alors soyons réaliste et laissons le cac et les autres indicateurs des pays DEJA industrialisé s’écrouler….
        car la croissance ne reviendra jamais……
        le pétrole se fait rare…. les productions mondiales de pétrole n’augmente plus
        et nous sommes 5 milliards de plus qu’en 1930 (avec des pays emergents comme la chine 1M inde1 M et le brésil 500 millions)

        et comme toute notre société est basée sur l’énergie……..
        il va y avoir goulet d’étranglement si les USA et L’europe veulent retrouver les croissances d’antan…
        (déjà qu’ à tout seul (dans les années 80) on arrivait à faire des crises pétrolières….)

        laissons les se developper et trouvons nous quelque chose d’autres à se mettre sous la dent….

        je vous indiquerai bien quelque lien mais je crois que ça ne passerai pas ici….

      7. @ric,

        il existe deux sources de financement pour une entreprise, la dette (emprunt auprès des banques, émission d’obligations sur le marché etc…) ou les capitaux propres (par contrat d’actionnariat privé et/ou par émission d’actions en bourse).
        Vu qu’une entreprise a besoin de capitaux propres pour pouvoir emprunter, dire que l’un est supérieur à l’autre n’a aucun sens, les deux sont indispensables. Quand à savoir si le financement actionnarial par contrat privé est meilleur pour une entreprise que celui par la bourse, cela n’a aussi aucun sens, puisque les deux ont leurs avantages et désavantages spécifiques et c’est à l’entreprise de déterminer quel mode de financement de ses capitaux propres elle peut et doit chercher à obtenir.

        Quand on sait aussi que les taux de rendement exigés par les actionnaires en contrats privés (capital risque, private equity, etc..) sont généralement nettement supérieurs à ceux exigés par les actionnaires boursiers ont peut dire que les arguments 2) et 3) sont complètement bidons. Quand au 1) et au 4) c’est encore pire, c’est de l’ignorance crasse.

        Quand à savoir ce qui se serait passé avec le développement économique des pays occidentaux à partir de la seconde moitié du XIXeme siècle sans les bourses de valeurs, c’est une question hypothétique qui restera sans réponse possible. Je me contente de remarquer que les deux ont coïncidé et que Lordon ne dispose de strictement aucun élément pour affirmer, comme il le fait malhonnètement, que les bourses ont freiné ou freinent aujourd’hui le développement économique.

        Et finalement, si les entreprises n’ont vraiment aucun intérêt à s’introduire en bourse comme l’affirme Lordon, pourquoi le font elles? Réflexe masochiste? Allons bon, c’est surtout parce qu’aucun des arguments avancés par Lordon ne tient la route et ne font que démontrer sa totale ignorance, aussi bien pratique que théorique, du financement entrepreneurial.

        Qu’il faille se débarrasser de tous ces instruments de spéculation pure et mettre de l’ordre dans ce qui est devenu un casino géant est une évidence. Fermer la bourse, l’idée d’un idéologue dont les arguments ne valent pas tripette.

      8. @Lapin niçois

        Et finalement, si les entreprises n’ont vraiment aucun intérêt à s’introduire en bourse

        Passons sur tout le verbiage habituel sur le bien fondé et les bienfaits du fonctionnement boursier des entreprises y compris sous régime économique et politique hyperfinanciarisé – maintenant comme au XIXe et jusqu’en 1914… – à peine modéré d’une critique convenue des effets pervers des méchants spéculateurs.
        Dis donc kikecédonc en vrai, i.e en chair et en os, tes « entreprises » qui décident ou estiment ici qu’elles ont intérêt ou pas « à s’introduire en bourse » ? Ou de la même manière, kikecédonc les « entreprises » qui décident un rachat d’action en ratissant les liquidités disponibles pour ce faire, ou, mieux encore ! en lançant un split derrière ?
        Des zentrepreneurs zhéroïques ? Des dirigeants salariés « méritants » et sans stock-options ? Des zinvestisseurs zavisés zé à longue vue ?
        Et tu veux nous faire croire que c’est à cause des soi-disant « taux historiquement bas » des bonds corporate (???), ou des crédits bancaires (???) que les entreprises cotées françaises ont tenu à s’endetter jusqu’à hauteur de 150 % de la VA totale pour une dette financière totale qui représente 16 années d’autofinancement, ou amener leur charge d’intérêts jusqu’à 13 % de l’EBE total ?
        Les « entreprises » payent très cher leur financement LT auprès des banques ou du marché obligataire pour maintenir coúte que coûte la cote et les RoE d’actionnaires tout-puissants qui ont soumis les entreprises à la logique boursière en mettant le bazar cul par dessus tête. Voilà la réalité dénoncée par Lordon – que je ne porte pas particulièrement dans mon coeur par ailleurs – et voilà pourquoi il demande avec la provocation qui s’imposait une « fermeture du casino boursier ». Sa proposition parallèle du SLAM suffirait à te démontrer qu’il n’est absolument pas opposé au principe des entreprises par actions, évidemment côtées, mais dans le respect de règles défendant préférentiellement – et strictement… – l’intérêt bien compris de ces entreprises, de leurs salariés et des sociétés politiques dans lesquelles elles agissent.

      9. @chris06 le 11 août 2011 à 07 h 37

        Lapin outragé, lapin martyrisé, mais lapin saigné… qui voit rouge

        Lordon sait au moins que la valeur, non seulement l’argent, avancée par l’actionnaire n’est que censée se transformer en valeur, non seulement en argent, supplémentaire via le travail productif, qui fabrique de la valeur d’usage, c’est ce qu’il appelle le développement économique (il n’ajoute pas l’adjectif « réel » qui de son point de vue serait pléonastique). Il pointe la contradiction selon laquelle cette étape productive est court-circuitée par de meilleures promesses de gains sur le marché spéculatif et affirme que cela inverse la relation de dépendance entre l’actionnaire et l’industriel. Cette inversion, ce déni de la production par le mode de production capitaliste lui-même, s’exprime, au plus près des contraintes entrepreneuriales, par des critères de rentabilité à 15 ou 20 % imposés par les actionnaires aux industriels dont l’inaccessibilité est un moyen pour la guerre concurrentielle, qui se résout par la gloutonnerie des plus grosses entreprises à l’échelle mondiale, autrement dit par la réalisation de la tendance monopolistique, aussi appelée la mondialisation du Capital. N’y survivent que les entreprises où la proportion de travail mort s’accroît proportionnellement au travail vivant et ce aussi bien par l’évolution de l’entreprise elle-même que comparativement à cette proportion chez le concurrent.

        Le capitalisme est d’ailleurs transparent à cet égard : le capital avancé se veut dévolu au R&D au détriment des salaires. Cette contradiction est bien connue, y compris par des Warren Buffet ou des Denis Kessler, qui certes ne cherchent ni à la résoudre ni à la dépasser, mais à la faire perdurer au prétexte d’une fatalité réputée indépassable de l’histoire dont le libéralisme, capitalisme censément développé, serait le stade final.

        Cette saisie du mort par le vif a pour effet d’amenuiser la proportion d’activité laborieuse des seules valeurs d’usage productives, les producteurs, autrement dit les prolétaires. Cela soulève l’aspect social de la contradiction : puisque l’exploitation effective des hommes – comprise comme temps social moyen nécessaire à la production – s’amenuise, la plus-value dont elle est la source se tarit tendanciellement. D’un autre côté, cette plus-value est accaparée dans les mains de moins en moins nombreuses des rentiers du Capital mondial. Se concentre une manne dont l’activation s’érode. Il résulte de ce processus que la valeur est de moins en moins consistante en termes de plus-value et, corrélativement, que son accroissement s’effectue de plus en plus par le moyen artificiel des échanges, lesquels relèvent de la danse de l’offre avec la demande.

        Or (cela au moins vous le savez, mais sans en avoir saisi les implications) cette danse n’est possible qu’au son de la confiance. Que 20 bidules s’échangent contre 170 machins ne génère pas d’accroissement de plus-value. Ce qui est généré n’est que l’espoir d’une valeur supplémentaire ultérieure. Ces 20 bidules et ces 170 machins valant effectivement 130,51 unités de valeur à tel moment, l’opération semble s’annuler du point de vue général. Deux valeurs d’usage semblent simplement changer de mains et nulle perte ni gain n’apparaît devoir résulter de cet échange puisque ces 20 bidules et ces 170 machins valent bien ceci à ce moment-là, et ce en toute transparence comme cela est indiqué sur les compteurs. Tel est le prix, donc la valeur, du marché nous persuade-t-on.

        Mais (en voici les implications) ces bidules et ces machins sont deux valeurs d’échange. En fait, le vendeur de bidules et le vendeur de machins s’approprient, achètent, l’un le machin de l’autre, l’autre de bidule de l’un, dans l’intention de le vendre plus cher plus tard. Mais à quelles conditions leurs espoirs se réaliseront-ils effectivement ? L’un comme l’autre sont censés travailler pour des entrepreneurs, quitte à ce qu’il s’agisse d’un conglomérat ou d’une transnationale, qui veillent à ce que ces ventes ultérieures leur permettent de recommencer un cycle de production. Il leur faut donc que la différence entre l’achat et la vente (la définition économique classique de la plus-value) respective du bidule et du machin excède l’investissement en travail mort (appareil de production) et en travail vivant (salaires). Mais cela ne se passe pas comme ça, car ces valeurs et ces plus-values sont enchevêtrées dans la réalité et ne retournent à la production que dans des conditions idéales du point de vue capitaliste. Dans les faits, une proportion gigantesque de cet ensemble (valeur et plus-value, ou bien valeurs d’échange) stagne indéfiniment dans le capital circulant, celui qui est improductif, pendant les moments de crise.

        Ces crises correspondent traditionnellement à des moments de surproduction. La concurrence a produit des valeurs d’usage invendables. Ces moments sont dépassés de différentes manières, parfois au gré de reconstruction successives à des guerres, mais plus généralement, même en pleine paix militaire, sinon sociale, en créant de nouveaux besoins, en imposant un prix à de plus en plus de choses et d’actes de la vie quotidienne. Le dévot capitaliste imagine que les crises sont des moments de saturation provisoire et qu’il suffit (« vive la crise ! ») d’amplifier le marché des besoins, géographiquement, en modernisant le monde (des bagnoles pour les innombrables chinois, du tourisme ethnologique ou écolo en Polynésie) et intensivement, par exemple, en rendant possibles et payants des actes naguère impossibles, comme téléphoner ou se connecter mille et une fois par jour avec des gens éloignés voire inconnus, plus ou moins présents ou encore gratter au tabac du coin. Mais ce faisant, le capitalisme accroît encore sa contradiction majeure entre travail mort et travail vivant par la restructuration de l’appareil de production qui lui est nécessaire, cette contradiction étant prolongée, par exemple, par les saturations physiques liées à l’épuisement des ressources naturelles (d’où son récent souci de « la nature »). En sorte que de plus en plus de valeur stagne sans retourner à la production. Voilà pourquoi tout tourne de plus en plus autour des bourses, qui depuis qu’elles existent n’ont jamais encore été capables de ce qui leur est devenu nécessaire, à savoir s’acheter, via les monnaies régionales et la pression sur les taux directeurs ou d’obligations, des pans d’États à l’échelle mondiale.

        La contradiction économico-politique du capitalisme s’aiguise inéluctablement. Elle n’est pas une contradiction seulement logique, et encore moins morale, quand bien même le capitalisme est immoral, elle est historique. Plus le capitalisme se modernise et se mondialise, plus ses crises s’amplifient. Le capitalisme fera de moins en moins travailler ses pauvres : il y a là une excellente nouvelle et la perspective d’une relation au travail bien moins aliénante, même si tant que ce mode de production est à l’œuvre c’est la misère qui rôde autour du non-travailleur. La jeunesse du monde entier le sait déjà et agit dans ce qui ne lui apparaît plus comme un orphelinat, contrairement à la génération finissante.

        Voilà les implications de cette inversion de Lordon que vous ignorez, vous qui le dites « ignorant ». Il n’en a pas l’apanage, la chanson devenue à la mode de la moralisation du capitalisme est reprise, non sans démagogie puisque c’est leur métier, par les gouvernants les plus libéraux. Mais il ne suffit pas de la répéter bêtement en criant « Sus au capitalisme financier ! Vive le vrai capitalisme productif » : c’est le même.

        Lordon et Jorion (que vous cherchez à mettre dos à dos tant vous en avez appris, sinon compris, sur ce blog) diffèrent selon les solutions qu’ils préconisent, lesquelles qui sont à plus ou moins complémentaires. L’un préconise des réappropriations locales (plus ou moins nationales) des appareils de production et entend soustraire les entreprises locales à la spéculation en fermant les bourses et en régulant les investissements par son « SLAM » (allez-y voir vous seriez surpris), l’autre un keynésianisme mondial régulé par une unité de mesure universelle et fixe, le bancor, et entend soustraire les entreprises à la spéculation par son interdiction des paris sur les flux financiers. Les deux se convergent puisque chez Lordon, aux bourses se substitueraient des accords inter-nationaux (le trait d’union est décisif selon son dernier article du Monde diplomatique), tandis que chez Jorion, l’équilibre entre régions du monde serait garanti par des jeux à somme nulles qui reviendraient à une sorte d’import-export assuré par une fixité monétaire conventionnelle qui reviendrait à un troc mondial. L’un caresse le dôme et l’autre la coupole.

        Je n’adhère personnellement ni à l’une ni à l’autre de ces solutions, mais ces raisonnements ont au moins l’avantage d’avoir été élaborés de manière critique et pointent certaines contradictions réelles du capitalisme conçu comme mode de production, et non pas du point de vue « ma petite entreprise », comme il émane perpétuellement du vôtre.

      10. Belle démo :
        //////// L’un préconise des réappropriations locales (plus ou moins nationales) des appareils de production et entend soustraire les entreprises locales à la spéculation en fermant les bourses et en régulant les investissements par son « SLAM » (allez-y voir vous seriez surpris), l’autre un keynésianisme mondial régulé par une unité de mesure universelle et fixe, le bancor, et entend soustraire les entreprises à la spéculation par son interdiction des paris sur les flux financiers. Les deux se convergent puisque chez Lordon, aux bourses se substitueraient des accords inter-nationaux (le trait d’union est décisif selon son dernier article du Monde diplomatique), tandis que chez Jorion, l’équilibre entre régions du monde serait garanti par des jeux à somme nulles qui reviendraient à une sorte d’import-export assuré par une fixité monétaire conventionnelle qui reviendrait à un troc mondial. L’un caresse le dôme et l’autre la coupole.////////

        Les deux préconisent un frein dans le système pour ne pas qu’il s’emballe :
        L’un de façon structurelle
        L’autre par un outil « inventé » peut etre plus facile a manipuler ou a contourner .
        Il me semble que l’auto régulation structurelle serait plus pertinente .

      11. @vigneron,

        Dis donc kikecédonc en vrai, i.e en chair et en os, tes « entreprises » qui décident ou estiment ici qu’elles ont intérêt ou pas « à s’introduire en bourse » ?

        chépa, demandez le à Lordon, puisqu’il écrit:

        « Elle consiste à dire que, dans la logique même des entreprises d’aujourd’hui, la Bourse est une aberration »

        et de donner 4 arguments bidons, comme je l’ai montré plus haut, pour justifier son affirmation.

        Les « entreprises » payent très cher leur financement LT auprès des banques ou du marché obligataire pour maintenir coúte que coûte la cote et les RoE d’actionnaires tout-puissants qui ont soumis les entreprises à la logique boursière en mettant le bazar cul par dessus tête. Voilà la réalité dénoncée par Lordon

        Ah oui, dites moi donc où il dénonce cela? on a pas du lire le même texte! Lordon prône le remplacement du financement actionnarial par les instruments de dette et vous lisez le contraire!
        Il est pourtant clair :

        « L’autofinancement, le crédit bancaire et éventuellement des marchés obligataires constituent un mode de financement tout à fait viable de l’économie. »

        et voilà pourquoi il demande avec la provocation qui s’imposait une « fermeture du casino boursier »

        Non, non, non, vous n’avez pas du lire le même texte que moi, il dit bien :

        « Mais si mon bon monsieur, c’est bel et bien la fermeture de la Bourse que je prône ! »

        Sa proposition parallèle du SLAM suffirait à te démontrer qu’il n’est absolument pas opposé au principe des entreprises par actions, évidemment côtées

        il n’y est « absolument » pas opposé? Ah bon? Vous pouvez me dire dans ce texte où il indique cela? Il est pourtant très clair.
        D’ailleurs, il écrit même qu’on pourrait remplacer le financement actionnarial des starts ups par des instruments de dette « sophistiqués » (ce qui démontre encore son ignorance crasse des problèmes de financement des entreprises):

        « Mais une telle économie de la péréquation est très concevable hors de la Bourse et on pourrait parfaitement l’imaginer opérée au travers d’instruments de dette un peu sophistiqués à base de taux d’intérêt variables indexés sur les profits des start-ups par exemple. Rien dans leur financement ne justifie incontestablement de maintenir un passage par la Bourse »

        Quand au SLAM, il ne le propose pas comme proposition parrallèle à la fermeture de la bourse, mais comme pis aller, pour les esprits sensibles, ceux qui pourraient être estomaqués par sa proposition débile de fermer la bourse:

        « Mais si mon bon monsieur, c’est bel et bien la fermeture de la Bourse que je prône ! Je concède que c’est un peu rude à avaler… Cependant pour les petits estomacs, j’ai une sorte de formule à la carte, avec un étagement de recettes anti-actionnariales rangées dans l’ordre de l’épicé croissant. En amuse-bouche, je propose, en effet, de commencer par une formule de « ralentissement » en abolissant la cotation en continu, remplacée par un fixing mensuel (ou plurimestriel). Puis on entre dans le roboratif avec le SLAM »

      12. @chris06 le 12 août 2011 à 05 h 23

        « Tiens, Lordon vient de découvrir quelque chose ! » disiez-vous. Et votre réponse matudinale à vigneron prouve que vous n’en avez lu que son dernier texte, sans creuser. Faut bosser un peu avant d’écrire publiquement, au risque du ridicule (auquel certes on survit), petit prétentieux. « Tiens, chris06 vient de découvrir quelque chose ! »

      13. @schizosophie: « Je n’adhère personnellement ni à l’une ni à l’autre de ces solutions »

        Vu le constat impeccable que vous faites des contradictions capitalistes, je suis très intéressé de connaître la solution à laquelle vous adhérez.

        En ce qui concerne la bourse, son inutilité a été largement démontrée par les faits. En Allemagne, en particulier, pays dans lequel le gros de la production industrielle évite comme la peste de passer par la case bourse (ce sont des entreprises à contrôle familial qui veulent le rester et même lorsqu’elles sont en bourse, la famille garde jalousement le contrôle actionnarial de la société). Cela évite ainsi à ces entreprises les stratégies aberrantes, uniquement profitables à court terme aux actionnaires de passage, apatrides et anonymes, qui n’ont investi que pour avoir un rendement rapide et élevé sans se soucier le moins du monde de la pérennité à long terme de l’outil et sa localisation.

      14. @Schizosophie,

        1. sur votre premier paragraphe:
        je vois que vous avez choisi de discuter de son argument 3). On est d’accord sur ce qu’est le développement économique (j’aime le « Lordon sait au moins que » et le « c’est ce que Lordon appelle », vous semblez vraiment me prendre pour une tare).

        Voici ce que Lordon affirme:

         » la contrainte actionnariale censure une part de plus en plus importante de l’investissement en écartant les projets jugés insuffisamment rentables (et l’« insuffisance » commence à 10 % voire 15 %…), par conséquent la Bourse est un frein au développement économique »

        Où est la démonstration? Peut être votre esprit biaisé contre le capitalisme vous fait voir là quelque chose de naturellement évident, la bourse, en écartant des projets jugés insuffisamment rentables pour l’actionnaire, est un frein au développement économique, mais j’aimerai quand même qu’on m’explique, avec des faits et des hypothèses vérifiables, et non pas des raisonnements circulaires à la mord moi le noeud, d’où il tire cette affirmation péremptoire?

        Et vous n’avez toujours pas répondu à ma question, pourquoi Lordon s’en prend il, en premier abord et avec ces 4 arguments, spécifiquement à la bourse et non pas à l’actionnariat privé, qui lui aussi écarte des projets jugés insuffisamment rentables et demande des taux de rendement encore supérieur à la bourse.
        Ceci dit, plus loin dans le texte, Lordon s’en prend aussi au financement actionnarial privé, qu’il propose de remplacer par … des instruments de dette sophistiqués (ah oui, on remplace tous les capitaux propres des entreprises par de la dette, qui plus est fournie par des établissements bancaires publics, ce qui veut dire l’abolition de tout actionnariat privé, quand je vous dit que Lordon est un idéologue communiste, vous me dites que je vois rouge, mais non, qu’il ait au moins l’honnéteté d’annoncer la couleur, « il faut fermer le capitalisme », et non pas « il faut fermer la bourse »)
        Si on suit le raisonnement à la Lordon, se n’est pas la bourse qu’il s’agit de fermer, mais l’ensemble du financement actionnarial des entreprises, autrement dit, le capitalisme. Pourquoi ne propose t’il plutôt pas cela, au moins cela aurait le mérite d’être clair, et certainement pas étonnant de la part d’un idéologue anti-capitaliste dont la haine et l’ignorance crasse de tout ce qui touche à l’entreprise privée transparaît dans tout ce qu’il écrit.

        2. Qu’en est il des trois autres arguments de Lordon que j’ai réfuté plus haut? Non, là dessus c’est bouche cousue et vous vous lancez dans une énième tirade pseudo marxiste pour démontrer les contradictions inhérentes au capitalisme.

        3. Enfin, il y a ceci (ce qui nous détourne quand même pas mal de ma réfutation des 4 arguments de Lordon pour fermer la Bourse, mais bon):

        Lordon et Jorion (que vous cherchez à mettre dos à dos tant vous en avez appris, sinon compris, sur ce blog) diffèrent selon les solutions qu’ils préconisent, lesquelles qui sont à plus ou moins complémentaires. L’un préconise des réappropriations locales (plus ou moins nationales) des appareils de production et entend soustraire les entreprises locales à la spéculation en fermant les bourses et en régulant les investissements par son « SLAM » (allez-y voir vous seriez surpris), l’autre un keynésianisme mondial régulé par une unité de mesure universelle et fixe, le bancor, et entend soustraire les entreprises à la spéculation par son interdiction des paris sur les flux financiers. Les deux se convergent puisque chez Lordon, aux bourses se substitueraient des accords inter-nationaux (le trait d’union est décisif selon son dernier article du Monde diplomatique), tandis que chez Jorion, l’équilibre entre régions du monde serait garanti par des jeux à somme nulles qui reviendraient à une sorte d’import-export assuré par une fixité monétaire conventionnelle qui reviendrait à un troc mondial. L’un caresse le dôme et l’autre la coupole.

        Je ne reviendrais pas sur les propositions de Jorion, puisqu’elles sont bien connues ici, et que sur les grandes lignes je suis d’accord avec lui. Une remarque toutefois, le keynesianisme n’est certainement pas de l’anti-capitalisme, Keynes était très très loin d’être un anti-capitaliste, le keynesianisme c’est la démonstration de la nécessité de l’intervention et la régulation étatique (nationale et mondiale) sur le capitalisme.

        Alors dire que ceci puisse converger vers le lordonisme, qui n’est rien d’autre que de l’anti-capitalisme pur et dur, c’est quand même formidable!

        Et enfin, Lordon ne propose pas de fermer les bourses et de réguler les investissements par son SLAM, vous semblez ne pas avoir lu ce qu’il a écrit.
        Lordon propose de « fermer les bourses » (ET, au passage, tout l’actionnariat privé par la réappropriation collective des moyens de production et son financement par des instruments de dette sophistiqués fournis par des établissements publics de crédit, autrement dit, « fermer le capitalisme ») et comme il sait très bien que cela n’a aucune chance d’arriver, propose, comme pis aller au cas où il y ait encore des actionnaires privés, un impôt sur la rentabilité actionnariale (le SLAM).

        Pour Lordon, le SLAM, c’est l’amuse bouche, la fermeture des bourses et du capitalisme, le plat de résistance.

      15. @ chris06

        Lordon ne dispose de strictement aucun élément pour affirmer, comme il le fait malhonnètement, que les bourses ont freiné ou freinent aujourd’hui le développement économique.

        Des éléments en voilà, tirés d’un article paru dans « Alternatives économiques » :
        http://www.alternatives-economiques.fr/comment-l-economie-francaise-se-fin_fr_art_964_51589.html

        Depuis 2000, on observe une baisse continue du taux d’épargne des entreprises , alors que pourtant tout est réuni pour qu’il augmente: le taux de marge est stable depuis la fin des années 1980 à un niveau élevé, supérieur à 30% pour les sociétés non financières, et la rentabilité économique se maintient également à un bon niveau. Les profits des entreprises sont donc importants. En fait, comme le montre le graphique page suivante, la chute du taux d’épargne vient principalement de l’augmentation considérable des revenus distribués par les entreprises, essentiellement les dividendes; si bien que, pour la première fois, les revenus distribués par les entreprises en 2006 dépassent leur épargne!
        En résumé, les entreprises voient leur besoin de financement s’accroître bien que leurs bénéfices progressent, car elles distribuent ces derniers et financent leurs investissements par l’emprunt. Le temps est loin où le chancelier allemand Helmut Schmidt affirmait que les profits d’aujourd’hui sont les investissements de demain: désormais, les profits d’aujourd’hui sont les revenus d’aujourd’hui des capitalistes, et rien d’autre. Dans cette nouvelle économie, la seule justification du profit est qu’il empêche les actionnaires de céder leurs parts et d’aller ailleurs.

        La réduction des capacités d’autofinancement sous la pression actionnariale obligent les entreprises à emprunter ce qui par effet domino se répercute sur le prix des ventes des marchandises ou services dont l’accessibilité pour les consommateurs, du fait de la stagnation voire la baisse du pouvoir d’achat, diminue. La croissance s’en trouve donc altérée, et par voie de conséquence, le développement économique.

        Lordon est-il toujours aussi malhonnête ?

      16. @chris06 le 12 août 2011 à 11 h 20
        1) Pas besoin d’être « biaisé » pour comprendre que plus la queue du Mickey est haute plus elle est difficile à choper.
        2) Vous n’avez rien réfuté, seulement refusé au prétexte d’une idéologie communiste.
        3) Pas d’autre porte ouverte à enfoncer que le keynésianisme défende le capitalisme ? Keynes n’a jamais appelé à l’insurrection ni au soviet, chacun le sait. Avec son SLAM, Lordon propose des contraintes pour que l’actionnariat privé aille à la production, l’intention au moins devrait vous satisfaire si vous étiez cohérent, mais vous avez peur du rouge.
        Pas de printemps pour chris06.

      17. @Moi le 12 août 2011 à 11 h 17
        Votre curiosité est flatteuse, mais je ne sortirai pas mon chapeau du lapin, pas même devant Moi.

      18. @Bugs Bunniçois

        Lordon dit :

         L’autofinancement, le crédit bancaire et éventuellement des marchés obligataires constituent un mode de financement tout à fait viable de l’économie. 

        Et bé oui Lordon dit ça et il le dit pour une raison bien simple :
        C’est comme ça que ça « marche », malgré la bourse plutôt que grâce. Et malgré la voracité dividentesque, le court-termisme ontologique et la pleutrerie des zactionnaires plutôt que grâce à leurs financements généreux, à leur longue-vue ou à leur prises de risques ou de responsabilité. Les entreprises se financent ailleurs et malgré la bourse. Conclusion : si « ça marche » malgré la bourse et sans ses financements, juste avec ses prémèvements et ses caprices erratiques d’enfant gâté, alors faisons mieux – ou pas pire – en faisant sans.
        Il constate que c’est comme cela que fonctionne aujourd’hui le financement LT (et CT aussi bien sûr) de l’économie et cela quasiment sans intervention autre des actionnaires et de la bourse que, pour 2008 et pour les sociétés cotées par exemple, le financement par apport actionnarial net était de 3.8 milliards € contre des prélèvements de dividendes dix fois supèrieurs et des financements bancairesnouveaux de 65 milliards et des financements obligataires -en capilotade – de 15 milliards…
        C’est normal me dira-t-on, en période de crise on soutient la cote en augmentant le taux de redistribution des bénéfices aux actionnaires et en stoppant les investissements – et en faisant appel au financement public ou à la garantie de l’État comme le secteur bancaire ou automobile pour cette année là …
        Alors ? Akoik’elle sert la bourse et akoik’ils servent les actionnaires si ya personne pour financer quand ça va bien, ni quand ça va mal, ni pour prendre les pertes (autres que les éventuelles moins-values sur plus-values) quand ça va mal ni pour sacrifier, au minimum, ses dividendes ?
        Bref, s’il n’y a personne pour prendre des risques, si ce n’est qu’un casino agrémenté d’une garantie de dividendes koik’il arrive et assuré qui plus est par l’État bienveillant ? Et si en plus c’est ceux là et seulement seulement qui décident de tout dans les entreprise elles-mêmes, cadres dirigeants et « entrepreneurs » à leurs bottes et (bien) payés pour ça, et uniquement pour ça ?

      19. @Schizosophie,

        Et votre réponse matudinale à vigneron prouve que vous n’en avez lu que son dernier texte, sans creuser.

        lu que son dernier texte?
        Le texte dont je démonte les arguments et dont je parle ici, c’est celui qu’HP a indiqué plus haut, paru le 12 Mars 2010 « Il faut fermer la bourse ». Si vous le désirez, on peut aussi se référer à la première partie, celle où il s’en prend à la cotation en continu et propose un fixing mensuel, je vous rassure, vous n’y trouverez pas non plus de démonstrations plus convaincantes des quatre arguments qu’il avance pour fermer la bourse.

        Je les ai tous lu, ses textes. Au rythme de un ou deux par mois depuis deux ans, cela ne demande tout de même pas un effort surhumain. Cela va du meilleur au pire, j’ai déjà dit dans d’autres commentaires ici que je trouvais que son idée du SLAM mériterait d’être approfondie, ce qu’il n’a toujours pas commencé à faire puisque sa hantise et sa méconnaissance patente de tout ce qui touche à l’entreprise privée et ses problèmes de financement l’en rend incapable. Lordon avance masqué, ce n’est pas vraiment le SLAM qu’il souhaite mettre en place, mais en finir avec le capitalisme. Etant moi même un keynesien, ou plutôt un post-keynesien, ce que je recherche c’est des idées et des gens qui souhaitent trouver des solutions pour réformer le capitalisme, redonner à l’état un véritable pouvoir interventionniste au niveau national, continental et mondial et passer à autre chose que le capitalisme financier. C’est pour ça que je ne commenterais pas sur le blog de Lordon, c’est une perte de temps.

      20. @FOD,

        En résumé, les entreprises voient leur besoin de financement s’accroître bien que leurs bénéfices progressent, car elles distribuent ces derniers et financent leurs investissements par l’emprunt.

        voulez vous me dire en quoi ce constat, avec lequel je suis entièrement d’accord par ailleurs, atteste de la nécessité de « fermer la bourse » comme le propose Lordon?
        Les entreprises se financent déjà trop par l’emprunt et c’est en fermant la bourse que ça ira mieux? Elles vont se financer avec quoi, si ce n’est avec encore plus d’emprunts? Et avec quoi vous remplacez les capitaux propres avancés par les actionnaires boursiers? Si ce n’est avec encore et encore plus d’emprunts?

        Les fonds propres avancés par les actionnaires boursiers de la planète, c’est $40 000 milliards, QU’EST CE QUE VOUS PROPOSEZ POUR LES REMPLACER?

        La réduction des capacités d’autofinancement sous la pression actionnariale obligent les entreprises à emprunter ce qui par effet domino se répercute sur le prix des ventes des marchandises ou services dont l’accessibilité pour les consommateurs, du fait de la stagnation voire la baisse du pouvoir d’achat, diminue. La croissance s’en trouve donc altérée, et par voie de conséquence, le développement économique.

        J’aime beaucoup le « ce qui par effet domino ». C’est pratique, on peut le mettre à toutes les sauces.
        « Par effet domino », A est la conséquence de B. Et hop, voilà, démonstration faite!
        Et puis quand on a une proposition C, c’est encore mieux
        « Par effet domino » A est la conséquence de B, et par conséquent on a C.
        Génial, on peut démontrer tout ce qu’on veut comme ça!

      21. @ chris 06

        1°) Mon commentaire avait pour objectif de dénoncer la « malhonnêteté » que vous attribuez à Lordon.
        2°) Votre diatribe sur « l’effet domino » nous détourne du fond du problème auquel vous n’avez pas répondu. Face à certaines évidences, votre type de contre attaque consistant à ergoter sur certaines expressions témoigne d’un aveu de faiblesse dans l’argumentation.

      22. Ce long fil saignant montre que nous touchons probablement au cœur de la bête.

        Car la question centrale est bien quid du dépassement du capitalisme ?

        Suffit-il du bancor pour cela ? A l’évidence non. Les solutions keynésiennes ne sont imaginables que dans la perspective d’une moralisation du capitalisme, ce qui en détruisant son immoralité foncière ne peut que le détruire… Le capitalisme serait guéri parce que mort. Aucun capitaliste vivant ne peut accepter le bancor qui l’obligerait à être transparent, honnête et à montrer d’où vient la survaleur (alias plus-value) qu’il tire du travail vivant et où il la place pour relancer son cycle d’exploitation. Convenons que si cela était acceptable par un capitaliste, il n’y aurait plus de mystère à propos de ce mode de production. (Pour ceux qui sont attentifs, c’est bien entendu le projet qu’avait Marx de montrer ce que cachent soigneusement les capitalistes soit par ignorance soit par malignité, peu importe).

        Suffit-il d’interdire les paris sur les fluctuations de taux ? A l’évidence non. Puisqu’on se trouverait peu ou prou dans la situation d’un capitalisme moins immoral, cf. développement ci-dessus pour la suite.

        Suffit-il de supprimer la bourse ? Pour le coup cela paraît frapper au cœur de la bête. Mais au point où en sont les choses, le capitalisme se sert des paradis fiscaux pour le blanchiment de la survaleur extorquée, il n’a besoin des bourses que pour permettre une sortie propre de ces fonds douteux. (C’est voulu : « fonds propres » et « crédits douteux ».) Une suppression de la bourse ne suffirait donc pas même si ce serait déjà une part de la libération de l’économie (c’est aussi voulu : économie libérale comme dictature qui écrase l’économie.)

        Alors retour sur la question, comment dépasser le capitalisme ? En montrant que le mode capitaliste n’est pas la bonne solution pour l’allocation des ressources (c’est même une des pires, il y pleut toujours où c’est mouillé). Ainsi, j’aime bien la solution de Bernard Friot pour faire cette démonstration : on supprime la bourse en en supprimant radicalement l’utilité vraie ou supposée. Si les entreprises ont besoin d’investir selon d’autres critères que la seule rentabilité immédiate, il faut qu’elles puissent avoir accès à des fonds quand elles en ont besoin. Alors sachant qu’en moyenne (basse) les investissements sont de 5% l’an tous secteurs confondus, prenons 5 % sur la valeur ajoutée de toutes les entreprises chaque mois, et ouvrons un guichet qui donne les sommes nécessaires aux entreprises pour leurs investissements. Cerise sur le gâteau, pas d’intérêts et pas de remboursement de ces sommes… si l’investissement fonctionne, une plus-value taxable va apparaître, s’il ne fonctionne pas, c’est une perte répartie sur l’ensemble de la collectivité. Alors bien entendu on peut tenter de maximiser le positif et minimiser le négatif par un plan incitatif et par des aides techniques à l’innovation… par exemple. Plus besoin d’appel à des capitaux privés qui demandent des rendements délirants. Mise en place immédiate, une loi. Progressivité de la chose modulable en fonction des besoins réels qu’on peut mesurer, etc. Gestion politique des priorités (démocratiquement débattues) par le biais du plan incitatif.

      23. @vigneron,

        Et bé oui Lordon dit ça et il le dit pour une raison bien simple :
        C’est comme ça que ça « marche », malgré la bourse plutôt que grâce.

        c’est quand même formidable d’être aussi buté! Vous faites quoi des capitaux propres avancés par les actionnaires boursiers? Vous en faites quoi?
        Si les entreprises peuvent financer aujourd’hui intégralement leur besoins par la dette, c’est que les banques qui les financent jugent qu’elles ont suffisamment de capitaux propres. Qui apporte les capitaux propres, selon vous, si ce n’est les actionnaires?

        Dire que les banques financent les entreprises malgré les fonds propres qu’elles ont en bourse révèle une incompréhension la plus totale de comment une entreprise finance ses besoins.

        Question: est ce que vous savez à quoi servent les fonds propres? Parce que sinon, c’est même pas la peine d’aller plus loin dans la discussion.

      24. @chris06 le 12 août 2011 à 13 h 09

        « Je les ai tous lu, ses textes. » Ok, je vous crois, comment faire autrement ? (Big watch is not bothering you) . Mais il apparaît tellement que vous en avez retenu qu’un poil, pas même substantifique, que cela induisit mon erreur quant à la quantité de vos lectures de Lordon eu égard à la qualité que vous en restituez.

      25. @Schizosophie,

        « Tiens, Lordon vient de découvrir quelque chose ! » disiez-vous.

        J’en disait quand même un petit peu plus, c’est vrai qu’il n’y a qu’un paragraphe de quinze lignes qui suivent sur lequel vous n’avez, visiblement, aucun commentaire à faire.
        « Tiens, Lordon vient de découvrir quelque chose ! » vous interpelle mais le reste non?

      26. @Schizosophie,

        2) Vous n’avez rien réfuté, seulement refusé au prétexte d’une idéologie communiste.

        Si, je les ai réfuté ici ses quatre arguments bidons. Réfutation sur laquelle vous n’avez visiblement rien à dire, a part relever deux choses, l’idéologie communiste de Lordon, et « tiens Lordon vient de découvrir quelque chose ». Le reste, c’est à dire la réfutation à proprement parler de ses arguments vous ne l’avez même pas lu.
        La seule chose qui vous intéresse est la joute verbale?

        Avec son SLAM, Lordon propose des contraintes pour que l’actionnariat privé aille à la production, l’intention au moins devrait vous satisfaire si vous étiez cohérent, mais vous avez peur du rouge.

        J’ai déjà dit que son idée du SLAM mériterait d’être approfondie. Je l’ai déjà dit à plusieurs reprises sur ce blog. C’est tout à fait cohérent avec ce que je souhaite, une réforme en profondeur du capitalisme. C’est Lordon qui est incohérent, il ne propose le SLAM que comme pis aller, comme « amuse bouche », « le plat de résistance », ce qu’il veut vraiment dans ce texte, et c’est pourtant très clair, c’est la fermeture de la bourse et la fin de l’actionnariat privé, en finir avec le capitalisme. C’est cela que je dénonce et dont je réfute les arguments.

      27. @chris06 le 12 août 2011 à 14 h 42
        Vous êtes colle-aux-pattes, je comprends que vigneron s’énerve. Vous croyez que je n’ai répondu qu’à vos quinze lignes et vous voudriez que j’eusse répondu à chaque caractère de votre tartine qui dit si peu de choses et se répète tant en enfilant des clichés comme on enfile des perles. Au fond votre vision du monde se limite à vous-même. Si vous lisez Lordon comme vous me lisez vous répondant, mon erreur quant à votre capacité quantitative de lecture s’explique encore mieux. Pas même de Garenne, il n’y a que du bruit dans le clapier.

      28. @FOD,

        1°) Mon commentaire avait pour objectif de dénoncer la « malhonnêteté » que vous attribuez à Lordon

        si j’ai dit que Lordon était malhonnête, c’est qu’il affirme péremptoirement que la bourse freine le développement économique, sans apporter aucun élément pour supporter une telle affirmation.

        Vous m’indiquez un lien du site alternatives économiques qui est supposé apporter ces éléments. Je vous demande lesquels? En quoi le constat apporté par ce lien, qui est que les entreprises se financent déjà trop par l’emprunt, et pas assez par les capitaux propres, supporte t’il la thèse de Lordon qu’il faut fermer la bourse ou que celle ci freine le développement économique?

        2°) Votre diatribe sur « l’effet domino » nous détourne du fond du problème auquel vous n’avez pas répondu.

        Ce n’était pas une « diatribe », vous dites que le fait que la pression actionnariale oblige les entreprises à se financer par l’emprunt entraîne « par effet domino » l’augmentation des prix des matières premières. Mais l’augmentation du prix des matières premières est dû au fait qu’une partie des quantités astronomiques de liquidités injectées par les banques centrales alimente la spéculation sur les marchés à terme des matières premières. Je ne vois vraiment pas ce que ceci a à voir avec la cotation des entreprises en bourse?

        Et, s’il vous plait, quel est « le fond du problème auquel je n’ai pas répondu »?

      29. @Schizosophie,

        Vous croyez que je n’ai répondu qu’à vos quinze lignes et vous voudriez que j’eusse répondu à chaque caractère de votre tartine qui dit si peu de choses et se répète tant en enfilant des clichés comme on enfile des perles.

        non, vous n’avez pas répondu aux quinze lignes en question. Je les recolle ici, peut être que vous vous en rendrez compte:

        LORDON : 1) les entreprises vont moins s’approvisionner en capital à la Bourse qu’elles n’y vont s’en faire dépouiller, puisque ce que les actionnaires leur extorquent (en dividendes et en rachat d’actions) finit par l’emporter sur ce qu’ils leur apportent, de sorte que ce n’est plus la Bourse qui finance les entreprises mais les entreprises qui financent la Bourse !

        CHRIS06 : Tiens, Lordon vient de découvrir quelque chose! Une entreprise qui cherche à se financer finit par rembourser plus à celui qui la finance que la somme qui lui a été apportée! C’est vrai si la source du financement est une dette, emprunt d’une banque ou une obligation, et c’est aussi vrai si c’est un apport de capitaux propres de la part d’un actionnaire. Incroyable n’est ce pas? Et la différence, le coût du financement pour l’entreprise, l’intérêt d’un prêt ou les dividendes et la plus-value sur le rachat d’actions pour les capitaux propres, c’est celui qui apporte le financement qui l’empoche. Et même que pour une entreprise le coût du financement des capitaux propres est supérieur à celui de la dette. Sachant qu’en cas de liquidation la banque sera remboursée en priorité sur l’actionnaire et qu’un financement par actions est en fait un métayage, donc partage de risques et de bénéfices, alors qu’un financement par dette correspond à un loyer ou une rente, on se demande vraiment pourquoi Lordon s’en prend au financement actionnarial et pas au financement bancaire? Ah, ben c’est que Lordon doit avoir un à priori contre la bourse, c’est tout.

        Et ceci vous n’y avez pas répondu non plus:

        LORDON : 3) les entreprises sont soumises par l’actionnaire à des contraintes de gestion (modes managériales successives, court-termisme…) incompatibles avec la conduite de moyen-long terme de projets industriels

        CHRIS06 :On se demande d’ailleurs comment on pu faire certaines des entreprises industrielles introduites en bourse au siècle passé et au siècle précédent pour survivre si longtemps puisque les contraintes actionnariales sont incompatibles avec la conduite à moyen-long terme de projets industriels?

        Ni ceci d’ailleurs:

        LORDON : 4) et le comble du paradoxe est atteint lorsque les actionnaires finalement découragent eux-mêmes le financement par action puisque les nouvelles émissions ont des propriétés dilutives…

        CHRIS06 : Le comble du paradoxe, selon Lordon, c’est qu’une entreprise qui n’a pas besoin d’augmenter ses fonds propres ne va pas chercher de nouveaux actionnaires car sinon cela diluerait les actions des actionnaires existant! Ben oui, qu’est ce que cela a de paradoxal? Mais si elle a besoin d’augmenter ses fonds propres pour assurer sa solvabilité, bien sûr qu’elle cherchera à émettre de nouvelles actions, qu’est ce qu’elle peut faire d’autre si les banques ne veulent pas lui prêter plus ou à un coût que l’entreprise juge prohibitif? On comprend bien que c’est « le comble du paradoxe » pour Lordon qui n’a jamais cherché à démarrer une entreprise ou n’en a jamais géré une et qui du haut de sa tour d’ivoire de chercheur au CNRS ne rate pas une occasion de démontrer son ignorance la plus totale de comment fonctionne une entreprise et comment elle trouve des sources de financement.

        vous n’avez pas non plus répondu à ceci :

        pourquoi Lordon s’en prend il, en premier abord et avec ces 4 arguments, spécifiquement à la bourse et non pas à l’actionnariat privé, qui lui aussi écarte des projets jugés insuffisamment rentables et demande des taux de rendement encore supérieur à la bourse.
        Ceci dit, plus loin dans le texte, Lordon s’en prend aussi au financement actionnarial privé, qu’il propose de remplacer par … des instruments de dette sophistiqués (ah oui, on remplace tous les capitaux propres des entreprises par de la dette, qui plus est fournie par des établissements bancaires publics, ce qui veut dire l’abolition de tout actionnariat privé, quand je vous dit que Lordon est un idéologue communiste, vous me dites que je vois rouge, mais non, qu’il ait au moins l’honnéteté d’annoncer la couleur, « il faut fermer le capitalisme », et non pas « il faut fermer la bourse »)
        Si on suit le raisonnement à la Lordon, se n’est pas la bourse qu’il s’agit de fermer, mais l’ensemble du financement actionnarial des entreprises, autrement dit, le capitalisme. Pourquoi ne propose t’il plutôt pas cela, au moins cela aurait le mérite d’être clair, et certainement pas étonnant de la part d’un idéologue anti-capitaliste dont la haine et l’ignorance crasse de tout ce qui touche à l’entreprise privée transparaît dans tout ce qu’il écrit.

        Au fond votre vision du monde se limite à vous-même. Si vous lisez Lordon comme vous me lisez vous répondant, mon erreur quant à votre capacité quantitative de lecture s’explique encore mieux. Pas même de Garenne, il n’y a que du bruit dans le clapier.

        Toujours aucune discussion de substance. La joute verbale et les attaques personnelles sont vraiment les seules choses qui vous intéresse?

      30. Merci pour cette discussion Chris, Schizosophie, Vigneron, Moi, FOD… La confrontation d’idées était très instructif.

      31. chris06 le 12 août 2011 à 16 h 38

        Puisque vous vous êtes donné l’inutile peine de vous recopier. Voici, en substance, je ne vais pas recopier une deuxième fois, ce qui ferait trois occurrences, les 3 points de votre dialogue imaginaire avec Lordon.

        1 Lordon. Les entreprises se font arnaquer par les Bourses.
        1 chris06. Ben forcément, les bourses ne sont pas philanthropes et aiment la plus-value (au sens de l’économie classique). Donc, Lordon a un préjugé contre les Bourses.

        3 Lordon. Les entreprises ne peuvent pas voir loin parce que les actionnaires décident à court terme.
        3 chris06. C’est pas possible puisque depuis deux siècles les entreprises font avec les contraintes actionnariales.

        4 Lordon. Les actionnaires eux-mêmes découragent l’émission d’actions.
        4 chris06. Les entreprises vont chercher de nouvelles actions lorsqu’elles sont en maquent de fonds propres. Lordon n’a jamais démarré ni géré une entreprise, c’est un prof planqué, mais moi je suis dans la vie (des entreprises) réelle, et je sais mieux que lui, donc.

        Puis. Chris06. Lordon s’attaque aux Bourses et pas à l’actionnariat privé. Mais plus loin dans le texte il s’attaque quand même au financement actionnarial privé, qu’il veut encadrer par des contraintes régulées par des établissements bancaires publics. C’est donc un méchant rouge qui veut assécher l’économie vitale (et liquide comme du bergsonisme appliqué à l’économie [là c’est moi qui m’amuse])

        Aucune réfutation pour 1, 3 et 4, à chaque fois vous glissez sur son argument dont vous ne restituez que la finale, comme on dit en logique classique. Même pas drôle en joute verbale, qui serait d’ailleurs tout aussi imaginaire que votre dialogue avec Lordon. Quant au point supplémentaire, vous n’affirmez que votre jugement de valeur confinant à une scène hystérique digne de Joseph Raymond McCarthy en faisant de Lordon un anti-capitaliste haineux et d’une ignorance crasse auquel manque le couteau entre les dents. Aucun argument à se mettre sous la dent. Puisque vous avez lu tout Lordon souvenez-vous à quel point il se dit ne pas être révolutionnaire dans son entretien à CQFD, le journal. Mais ce doit être un masque. Hypocrites ces rouges, décidemment (ironie, précisè-je, aucazou) !

        Et avec ça vous vous dites « d’accord [avec ce que j’ai développé] sur ce qu’est le développement économique », quand je parlais du devenir du mode de production capitaliste et de celui de ses contradictions. C’est là un accord on ne peut plus superficiel.

        PS. Pas loin du record du plus long fil du blog, sans compter celui sur l’éther bien sûr.

      32. @ chris06

        Même si nous ne sommes pas d’accord sur tout; Bravo pour votre pugnacité !

        Pour en revenir à votre commentaire, je vous invite à me relire. A aucun moment, je n’ai parlé de matières premières, mais seulement de marchandises et services vendus aux consommateurs. J’ai tenté d’expliquer la relation que fait Lordon entre la Bourse et le pouvoir actuel des actionnaires et la répercussion négative que cela peut induire sur le développement économique.

        Voilà ce que j’ai écrit :
        La réduction des capacités d’autofinancement sous la pression actionnariale obligent les entreprises à emprunter ce qui par effet domino se répercute sur le prix des ventes des marchandises ou services dont l’accessibilité pour les consommateurs, du fait de la stagnation voire la baisse du pouvoir d’achat, diminue. La croissance s’en trouve donc altérée, et par voie de conséquence, le développement économique.

        A cette remarque, j’aurai pu en rajouter une autre qui concerne la relation entre diminution des capacités d’autofinancement et la diminution des investissements tendant à l’amélioration des outils de production ou les budgets de R&D.

      33. Chris06

        la fermeture de la bourse et la fin de l’actionnariat privé, en finir avec le capitalisme. C’est cela que je dénonce et dont je réfute les arguments.

        C’est exactement ce que la crise porte un nombre croissant à approuver.
        Ce n’est pas une question d’argument, mais politique.

        Lordon, comme la plupart des participants de ce blog,
        pensent en effet que le capitalisme n’est pas un ordre naturel,
        que comme le féodalisme, il est devenu obsolète,
        qu’il faut en finir avec l’appropriation privée des moyens de production,
        pour des raisons autant économiques, sociales et politiques, qu’écologiques.

      34. @ JeanNîmes

        Intéressante la proposition de Friot !

        Vous auriez une référence à nous communiquer (livre, article internet…)

      35. @ric,

        merci à vous ric, cela me fait plaisir que cette discussion vous intéresse. Moi aussi. J’en profite aussi pour remercier Schizosophie, FOD, vigneron, JeanNimes, Charles A., Moi, Kercoz et tout ceux qui y participent.

        @FOD;

        La réduction des capacités d’autofinancement sous la pression actionnariale obligent les entreprises à emprunter ce qui par effet domino se répercute sur le prix des ventes des marchandises ou services dont l’accessibilité pour les consommateurs, du fait de la stagnation voire la baisse du pouvoir d’achat, diminue. La croissance s’en trouve donc altérée, et par voie de conséquence, le développement économique.

        Pardon, je vous avais mal lu. Mais votre argument n’est pas plus recevable que l’autre: pour une entreprise le coût du financement par des capitaux propres est toujours plus élevé que celui par la dette (les actionnaires prenant toujours plus de risques que les créditeurs). Si la pression actionnariale pousse les entreprises à emprunter plutôt qu’à se financer par les capitaux propres cela aura plutôt tendance à diminuer le prix des marchandises et des services que le contraire.

        Je vous l’ai dit, vous aurez bien du mal à trouver un argument en faveur de l’argument de Lordon comme quoi la bourse freine le développement économique puisque tous les faits historiques prouvent le contraire. Que cela soit au milieu du 19eme siècle dans les principaux pays occidentaux, ou bien la Chine récemment, la bourse n’a jamais freiné le développement économique comme le suggère péremptoirement Lordon, mais le contraire
        Le problème n’est pas, comme le suggère Lordon, que la bourse ou l’actionnariat privé ont freiné la croissance, mais justement que nous ayons voulu faire de la croissance par un endettement encore plus accéléré et que le résultat est que nous sommes aujourd’hui surendettés et ne pouvons plus continuer bien longtemps à faire de la croissance par la dette, plus les problèmes liés au peak oil, plus les problèmes causés par la volatilité induite par le système monétaire des changes flexibles ainsi que les outils de pure spéculation financière (produits dérivés nus, robotisations des transactions, ETFs, etc…).
        Lordon n’a rien compris à nos problèmes et tout ce qu’il propose c’est de jeter le bébé avec l’eau du bain.

      36. @Qui veut la peau de Roger Rabbit

        Le problème n’est pas, comme le suggère Lordon, que la bourse ou l’actionnariat privé ont freiné la croissance, mais justement que nous ayons voulu faire de la croissance par un endettement encore plus accéléré et que le résultat est que nous sommes aujourd’hui surendettés et ne pouvons plus continuer bien longtemps à faire de la croissance par la dette, plus les problèmes liés au peak oil, plus les problèmes causés par la volatilité induite par le système monétaire des changes flexibles ainsi que les outils de pure spéculation financière (produits dérivés nus, robotisations des transactions, ETFs, etc…).
        Lordon n’a rien compris à nos problèmes et tout ce qu’il propose c’est de jeter le bébé avec l’eau du bain.

        Alors là chapeau ! Si si ! A encadrer ! Faut absolument faire passer ça à Lordon, ça le f’ra p’têt sortir d’une phase dépressive, si besoin est… Doit pas s’marrer tous les jours. Sûr !
        Le capitalisme va très bien fondamentalement, à part des petits dysfonctionnements à la marge – endettement, picoile, système monétaire, « pure » spéculation financière (ben oui, la « pure » c’est l’impure, la vilaine spéculation qui fait bobo au gentil capitalisme, « l’impure » c’est la pure, la gentille qui fait des guillis-guillous au gentil capitalisme…)…
        Tout ce qui concerne le partage primaire de la VA, part salariale vs EBE, puis le partage secondaire de la VA, part de l’EBE affectée à la cité politique qui la fait vivre (impôts = investissements externe), investissements interne, rémunération des actionnaires, keski l’en dit Panpan ? Ben rin ! Tutto va bene… L’Ordre règne, sûrement.
        Et il est bien évident que toutes ces petites « péréquations » plus ou moins bancales, voire boiteuses ou même unijambistes, si ce n’est cul-de-jattesques, décidées dans des petits clubs fermés mais tout à fait démocratiques appelés Conseils d’administration – « péréquations » fermement contrôlées et soutenues par les marchés boursiers – n’ont absolument rien de rien à voir avec les « petits problèmes à la marge » que sont l’endettement des ménages, des entreprises ou des États, et son parallèle obligé, la montagne d’épargne circulant dans le monde ou l’incroyable concentration de richesse dans une société politique comme les USA – mainte fois dénoncée il est vrai par notre Jeannot de garrigue tellement écœuré, il est vrai aussi, de ne pouvoir décidément faire partie des 5 % d’happy fews du clapier uhesse qu’il dut s’en exiler pour se consoler dans un terrier niçois, ni avec le système monétaire, ni avec la spéculation ou la financiarisation forcée, ni avec le picoile…
        C’est vraiment pathétique. Inquiétant même pour la gent lapine une telle myopie…
        Vais te dire, Lapinot, un apprenti représentant cégétiste borné de base te démonte ta prose en un demi coup de cul hier à Pau après seulement une demi-heure de cours du soir très vaguement intensif sur le « comment k’ça marche le capitalisme »… Avec des défenseurs comme toi, j’m’inquéquette vraiment pas pour les zobsèques du capitalisme, ça va pas trainer le bin’s, ni coûter trop cher, on va faire dans le simple, discret et rustique, t’façons y’aura que des lapins crétins au cul du corbillard.

      37. @Schizosophie,

        1 Lordon. Les entreprises se font arnaquer par les Bourses.
        1 chris06. Ben forcément, les bourses ne sont pas philanthropes et aiment la plus-value (au sens de l’économie classique). Donc, Lordon a un préjugé contre les Bourses.

        3 Lordon. Les entreprises ne peuvent pas voir loin parce que les actionnaires décident à court terme.
        3 chris06. C’est pas possible puisque depuis deux siècles les entreprises font avec les contraintes actionnariales.

        4 Lordon. Les actionnaires eux-mêmes découragent l’émission d’actions.
        4 chris06. Les entreprises vont chercher de nouvelles actions lorsqu’elles sont en maquent de fonds propres. Lordon n’a jamais démarré ni géré une entreprise, c’est un prof planqué, mais moi je suis dans la vie (des entreprises) réelle, et je sais mieux que lui, donc.

        Je vous remercie d’avoir condensé l’essence des arguments de l’un et de l’autre, cela montre que vous n’avez pas compris les miens. Peut être ne me suis je pas expliqué assez clairement?

        1 Lordon. Les entreprises se font arnaquer par les Bourses
        1. Chri06: pas plus qu’elles se font « arnaquer » par les actionnaires privés ou par les créditeurs. Pourquoi Lordon s’en prend il qu’aux bourses et pas à tous ceux qui financent les entreprises?
        (le rendement exigé par les actionnaires privés est supérieur à celui exigé par les actionnaires boursiers. De plus, le rendement exigé par les actionnaires est supérieur à celui exigé par les créditeurs puisqu’ils prennent plus de risques)

        2. Lordon : Le rendement exigé par les actionnaires font que les bourses freinent le développement économique
        2. Chris06 : partout, les bourses l’ont au contraire accéléré
        (le rendement exigé par les actionnaires privés est supérieur à celui exigé par les bourses. Pourquoi Lordon s’en prend il qu’aux bourses? Ce qui freine le développement économique actuellement en occident c’est la surproduction et le surendettement et au niveau mondial le peak oil)

        3. Lordon : Les entreprises ne peuvent pas voir loin parce que les actionnaires décident à court terme.
        3. Chris06 : pendant près de 150ans les entreprises cotées en bourses ont pu planifier sur le long terme
        (l’existence des bourses n’est pas la cause du court-termisme actuel puisqu’il touche tous les types d’actionnariat. Pourquoi s’en prend il qu’aux bourses? La véritable cause en est la volatilité induite par les changes flexibles et le foisonnement des outils de pure spéculation)

        4. Lordon : Les actionnaires eux-mêmes découragent l’émission d’actions.
        4. Chris06 : Les actionnaires évitent toujours la dilution tant qu’ils peuvent s’en passer. Ceci est vrai pour tous les types d’actionnariat. Pourquoi Lordon s’en prend il qu’aux bourses?

        Comme on le voit, si Lordon était cohérent, ce n’est pas les bourses qu’il proposerait de fermer, mais tous types d’actionnariat.

        Chris06. Lordon s’attaque aux Bourses et pas à l’actionnariat privé. Mais plus loin dans le texte il s’attaque quand même au financement actionnarial privé, qu’il veut encadrer par des contraintes régulées par des établissements bancaires publics. C’est donc un méchant rouge qui veut assécher l’économie vitale (et liquide comme du bergsonisme appliqué à l’économie [là c’est moi qui m’amuse])

        Avec ces quatre arguments Lordon s’attaque aux bourses et pas à l’actionnariat privé alors que les actionnaires privés exigent des taux de rendement bien supérieurs. Mais plus loin dans le texte il s’attaque quand même aux actionnaires privés. Il veut en fait remplacer tous les actionnaires par le crédit fourni par des établissements bancaires publics. Ce qu’il propose n’est autre que le communisme. Pourquoi n’annonce t’il pas la couleur plutôt que de proposer de fermer les bourses?

        Aucune réfutation pour 1, 3 et 4, à chaque fois vous glissez sur son argument dont vous ne restituez que la finale, comme on dit en logique classique. Même pas drôle en joute verbale, qui serait d’ailleurs tout aussi imaginaire que votre dialogue avec Lordon.

        c’est vous qui glissez à chaque fois sur mes contre-arguments, dont vous ne restituez même pas la finale puisque vous ne les avez pas compris.
        Et vous vous méprenez, il ne s’agit pas d’un dialogue imaginaire avec Lordon mais d’un dialogue bien réel avec vous et tous ceux sur ce blog qui prennent à leur compte les arguments bidons de Lordon.

        Quant au point supplémentaire, vous n’affirmez que votre jugement de valeur confinant à une scène hystérique digne de Joseph Raymond McCarthy en faisant de Lordon un anti-capitaliste haineux et d’une ignorance crasse auquel manque le couteau entre les dents.

        J’affirme que Lordon est incohérent. Si on suit son raisonnement, ce n’est pas la bourse qu’il s’agit de fermer, mais tout type d’actionnariat. Je ne fais pas de Lordon un anti-capitaliste puisque c’est ce qu’il est réellement.

      38. @vigneron,

        Le capitalisme va très bien fondamentalement, à part des petits dysfonctionnements à la marge

        Le capitalisme financier va très mal fondamentalement. Vous pensez peut être que les dysfonctionnements que j’énonce sont petits et à la marge, pas moi. Mais je ne propose pas, comme Lordon, de le remplacer par le communisme, mais par un capitalisme profondément réformé sur lequel les gouvernements ont véritablement la capacité d’intervenir et le réguler et non pas, comme depuis plus de trente ans avec le capitalisme financier, où ils ont abdiqué tout pouvoir de le faire.
        Allons bon, vous savez bien quelle est la solution, puisque c’est celle que vous défendez normalement (sauf quand il s’agit de vous opposer systématiquement à ce que je dis, ce qui est votre mauvaise habitude):

        1. abandonner au plus vite le système monétaire international des changes flexibles.
        1.1 Dans un premier temps, ce qui peut être fait immédiatement, en revenant à un système de changes fixés par les gouvernements ce qui leur permettra aussi de contrôler facilement les flux de capitaux.
        1.2 Ceci permettra de préparer la mise en place d’une chambre de compensation mondiale des échanges internationaux et d’adopter, dans un deuxième temps, un système de type Bancor.

        2. interdire au niveau mondial les outils de pure spéculation (produits dérivés nus, HFT, ETFs)

        3. reste le problème du surrendettement qui ne peut se résoudre qu’après avoir mis en place le 1.1 et le 2. en opérant une restructuration ordonnée du surplus de dettes en occident et en éliminant en contre partie le surplus de créances de manière progressive suivant la taille des patrimoines.

        Mais continuez de rêver aux propositions anti-capitalistes de Lordon si cela vous fait plaisir. Le risque qu’elles soient mise en place dans l’avenir est à peu près aussi grand que les poules se mettent a avoir des dents.

      39. @Lapinot édenté

        « Quand les poules auront des dents », dis-tu Jeannot ?
        Tu crois pas si bien dire… des quenottes de petit rongeur même, des souris ici, mais why not de Lapinot pour des dindons ?

        http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC164482/?tool=pubmed

        Copyright © 2003, The National Academy of Sciences
        Abstract :
        Teeth were lost in birds 70–80 million years ago. Current thinking holds that it is the avian cranial neural crest-derived mesenchyme that has lost odontogenic capacity, whereas the oral epithelium retains the signaling properties required to induce odontogenesis. To investigate the odontogenic capacity of ectomesenchyme, we have used neural tube transplantations from mice to chick embryos to replace the chick neural crest cell populations with mouse neural crest cells. The mouse/chick chimeras obtained show evidence of tooth formation showing that avian oral epithelium is able to induce a nonavian developmental program in mouse neural crest-derived mesenchymal cells.

        Warning ! Les poulets à dents de lapin vont dépecer les Lapinots alpinos-maritimes édentés et les buses anglo-nicoises déplumées ! Vision d’apocalypse sur le col d’Eze, épouvante sur la Côte azuréenne…
        The Night of the Vampire-Chickens !

      40. @chris06 le 13 août 2011 à 10 h 15

        « le rendement exigé par les actionnaires privés est supérieur à celui exigé par les actionnaires boursiers », 2 fois, et « l’existence des bourses n’est pas la cause du court-termisme actuel puisqu’il touche tous les types d’actionnariat. », 1 fois, et « Pourquoi s’en prend-il qu’aux bourses ? », 3 fois.

        « je ne propose pas, comme Lordon, de le remplacer par le communisme, mais par un capitalisme profondément réformé sur lequel les gouvernements ont véritablement la capacité d’intervenir et le réguler et non pas, comme depuis plus de trente ans avec le capitalisme financier, où ils ont abdiqué tout pouvoir de le faire. », dites-vous à vigneron. « la chanson devenue à la mode de la moralisation du capitalisme est reprise, non sans démagogie puisque c’est leur métier, par les gouvernants les plus libéraux. Mais il ne suffit pas de la répéter bêtement en criant « Sus au capitalisme financier ! Vive le vrai capitalisme productif » : c’est le même. », vous disais-je.

        Vu du clapier le monde est divisé en deux. Mais qui est donc le Chevalier Blanc, armé de sa Dure-en-dalle qu’il appelle réfutation, prompt à sauver (euh… à « profondément réformer ») le capitalisme innocent qui ne cherche qu’à faire travailler les gens du Croquemitaine Lordon, le communisss masqué ?, s’agit-il de l’actionnariat privé ou bien de l’actionnariat boursier ? Tic-tac, tic-tac.

        George Guétary, bien sûr ! Le voilà le plan B ! Le Capital à chris06, reconnaissant…!

      41. @schizosophie: allez, fais pas ta pudique. Donne-moi au moins un conseil de lecture (pas Jappe, hein). Je pressens que je suis déjà sur ton chemin, mais vu que t’es devant, tu me ferais gagner du temps…

      42. @schizosophie: excellent, mort de rire, je connaissais pas cette chanson. Mais si y’a un message, je crois ne pas l’avoir capté (si y’en a pas, je l’ai capté et si on me comprend, c’est que je me suis mal exprimé comme dirait Alan).
        Dans le genre chinois qui me fait rire (jaune), ici.

      43. A défaut de disposer du doublage avec les voix françaises, dont, paraît-il, celles de Patrick Dewaere et de Jacques Thebault (la voix de McGoohan dans le prisonnier), on peut le lire avec des sous-titres en français, au moins partiellement, ici et le voir en version continue ici .

      44. @ chris06

        Merci de m’avoir relancé sur cette question et d’avoir sollicité mon avis.

        Tout d’abord, je vous remercie de vos objections qui m’ont obligé à retravailler quelques notions de comptabilité financière. Je dois vous accorder que sur ce point, vous aviez raison. Mon angle d’attaque n’était peut-être pas le meilleur.

        Toutefois, je suis tombé récemment sur cet article ( http://blogs.lesechos.fr/echos-markets/la-bourse-nuit-elle-a-l-investissement-a5532.html) qui apporte de l’eau à mon moulin et à celui de Lordon, notamment ce passage :

        Les actionnaires auraient tendance à accorder trop d’importance aux flux de trésorerie immédiats et observables, ce qui inciterait les dirigeants à diminuer leurs dépenses.

        Et c’est en fait ce second effet qui domine : à caractéristiques équivalentes, les entreprises en Bourse investissent moins que leurs homologues, selon une analyse portant sur 3.926 sociétés américaines cotées et 32.204 non cotées, entre 2002 et 2007.  » Une introduction conduit une entreprise à renoncer à des projets créateurs de valeur « , résume Vernimmen.

        Cdlt

  28. J’aimerais moi aussi envoyer un signal fort aux marchés ?

    Et bien il s’est pas trop foulé aujourd’hui le Monsieur avec son billet,

  29. Bien vu François Leclerc ce sont les financiéres . Le contraire eut étonné vu le peu d’empressement des politiques .
    Et vu le tour que prend le cours de l’or en Euro il m’est clair qu’il y a autre chose dans les cartons .

  30. Une gigantesque erreur a été de laisser les financiers contrôler la finance. Les « Nobels » ultra-libéraux, Milton Friedman en tête nous disaient que le financement par les marchés financiers . des entreprises allait supprimer l’économie d’endettement. Le résultat est un enrichissement ultra-rapide de quelques uns et un endettement jamais vu depuis plus d’un siècle en temps de paix.
    La seule solution est de revenir au contrôle démocratique et keynésien de la finance. Les réformes nécessaires sont connues. encore faut-il que les citoyens défendent leurs intérêts par leurs votes au lieu de se faire tondre par le lobby financier médiatique droitier.

  31. Etonnant, ou pas ?

    Les « investisseurs » – un mot magique, comme « lémarchés » – se seraient-ils enfin re-rendus compte que les banques n’ont jamais cessé d’être en danger ? Il suffit pourtant de discuter un peu avec les employés du secteur, et on comprend vite que ça va mal, très mal. Non pas sur les métiers de base de la banque : gérer l’épargne et prêter à des gens qui veulent construire une maison, ouvrir un commerce, aux entreprises pour des investissements réels (machines, etc.), mais bien sur tout le reste, sur les jeux de banque d’affaire, qui n’ont jamais cessé, ni cessé de faire péricliter le tout.

    Et, à part des grands mots, des grands discours d’outres pleines de vent à la Sarkozy – ah, le discours de Toulon, il allait nous le mater, le capitalisme, il allait nous le moraliser, même, comme si ça pouvait avoir un sens !

    Et puis après, rien, ou presque. Par conséquent, l’environnement demeure aussi dangereux et toxique. Je ne comprends pas comment on a fait pour l’oublier pendant des mois, en fait. On me dira que c’est le déclencheur de la « crise de la dette » qui a fait dévisser les banques qui ont beaucoup d’obligations de pays « risqués » dans leurs portefeuilles… Oui, mais, non. Peut-être faudrait-il arrêter de se moquer du monde, et de parler de « crise de la dette » quand, dans pas mal de pays, c’est bien le sauvetage du secteur banque-assurance par l’état, donc le contribuable, merci pour nous tous, qui a fait plonger et basculer les équilibres de dettes de pas mal d’état. A présent, on se dirige vers une politique de pensée unique qui nous fera payer, à nous les contribuables, la note une seconde fois, sous une forme ou sous une autre.

    La question, que je pose et re-pose sans avoir de réponse qui me satisfasse, c’est : pourquoi ? Dans quel but ? Quel est notre intérêt ? Je n’en vois pas, en tout cas pas pour ceux qui ne sont pas dans le petit bout de % des plus riches au monde.

    Alors les bourses chutent, les actions des banques s’effondrent. Et on regarde passer le train. Tant que ça n’a pas de conséquence concrète, ça va, mais quand ça en aura ? Où va-t-on ? Vers l’Angleterre de Cameron, si pleine de succès que c’est l’horreur et que ça fait trois jours d’émeute ? Vers la Sainte Allemagne, qui vit de ses exportations, dont la consommation intérieure est très faible bien que le taux de chômage soit bas – ce qui signifie donc que les conditions de travail, les salaires, etc. sont exécrables ?

    La Sainte Allemagne ? Mais qui en veut, de la Sainte Allemagne ? Pas de salaire minimum, en Sainte Allemagne. Des enchères vers le bas pour avoir un emploi, en Sainte Allemagne. Généralisation des contrats précaires dans les secteurs qui ne sont pas sous l’aile de syndicats – corporatistes et donc se foutant du reste tant que leur secteur est servi. Un âge de la retraite à soi-disant 67 ans, sauf que les gens partent en fait au même âge que partout, vers 60 ans, ce qui veut dire qu’ils n’ont rien comme pension, et sont dans la précarité totale…

    Ah, ça c’est un modèle…pour les grands patrons et les actionnaires, les investisseurs.

    Pas pour les gens.

    Et aucun politique pour proposer une alternative, autre chose, alors que cela existe.

    Alors, où on va ?

    Si on continue comme ça, vers un avenir sombre. Parce qu’une fois que tout va suffisamment mal, ça bouge, mais on ne sait jamais où ça s’arrête. Et quand on lit les forums des journaux, quand on parle autour de soi, quand on regarde le traitement de l’info dans les médias très diffusés et lus, on se rend compte qu’on est quasi prêts pour revenir dans des régimes autoritaires d’extrême-droite.

    A quand un réveil, avant qu’il ne soit trop tard ?

    1. Il faut déja virer la bande des trois sarko/merkel/berlu avec un peu de chance leur compte est bon en 2012 maxi en 2013.Cameron se fiche de l’Europe et de l’euro donc ensuite la voie sera déja plus dégagée.Mais il faut proposer autre chose, du lourd!
      Autre possibilité en septembre, la Cours Suprême en Allemagne interdit tout bail out avec éventuel effet rétroactif et la c’est le bordel général et surement la fin de l’Euro ou alors les Allemands qui le quittent.
      Ca arrangerait finalement bien tout le monde un tel jugement car les politiques pourraient encore dire ‘c’est pas de notre faute’.

    2. « Vers la Sainte Allemagne, qui vit de ses exportations, dont la consommation intérieure est très faible bien que le taux de chômage soit bas – ce qui signifie donc que les conditions de travail, les salaires, etc. sont exécrables ? »

      ===> http://affairessansfrontieres.bwob.ca/sujets/les-grecs-travaillent-plus-que-les-allemands/

      « Combien d’heures travaillent-t-ils ?

      Année moyenne de travail

      LES GRECS 2 119 HEURES

      LES ITALIENS 1 773

      LES PORTUGAIS 1 719

      LES QUÉBÉCOIS 1 700 (environ)

      LES ESPAGNOLS 1 654

      LES FRANÇAIS 1 554

      LES ALLEMANDS 1 390

      Source : Natixis »

      1. Les chiffres que vous citez pour l’Allemagne demandent une explication. Il semble que le chiffre donné soit une moyenne entre le travail à temps plein (1642 heures/années) et le temps partiel, de ceux qui ne trouvent pas de temps plein (entre 7 et 10 millions de personnes !).

        Pour que l’on puisse faire des comparaisons, il faudrait aussi prendre en compte aussi « l’intensité » du travail, que la plupart des Français qui ont fait l’expérience de travailler en Allemagne ont douloureusement ressentie.

      2. @ Alain V
        Ce que vous appelez « l’intensité » correspond à la mesure de la productivité.
        Vous verrez dans le document princeps édité par Natixis (graphique 6b) que la France et l’Allemagne se tiennent dans un mouchoir de poche avec un léger avantage pour la France.

        cib.natixis.com/flushdoc.aspx?id=58440

        Quant aux chiffres sur la durée du travail, ce sont ceux de l’OCDE et ils prennent en compte la totalité de l’emploi : temps complet et partiel. Le temps partiel en Allemagne concerne 26% des salariés contre 17% en France (source Eurostat), démontrant au passage une moins grande précarité en France. Même si cette différence vient pondérer la durée annuelle du travail à temps complet, il sera difficile de justifier de la différence de 164 heures annuelles uniquement à partir de l’écart entre emplois à temps partiel et emplois à temps complet à moins que vous ayez d’autres chiffres. A ce propos quelle est la référence statistique de vos 1642 heures?

      3. Allemagne et intensité du travail ?
        ou organisation du travail ( sur modèle anglo-saxon / Cabinets de conseil ), qui est imposée en France aussi, depuis la privatisation des grands groupes, et la pression mise par les actionnaires, pour les dividendes, partout …
        donc, pour les français, un problème d’organisation du travail, qui ne nous correspond pas : trop aux normes « flux-tendu », avec prise en compte du travail prescrit et <non du travail réel/em> ( là où intervient la créativité : là où il peut y avoir un épanouissement au travail, un plus ) …
        stupide, car la « productivité » du travailleur français était excellente, et il n’y avait pas casse humaine, dégoût, perte de sens …
        nous sommes un peuple d’artisans, avec le goût du travail bien fait : tout ceci est trés destructueur,
        et trés lié au néolibéralisme : pression sur les salariés par les actionnaires et désir de tout uniformiser et contrôler ! c’est stupide, tout simplement !

      4. @ Alain V.
        Nous sommes un couple français travaillant en Allemagne depuis plus de 10 ans dans des entreprises (PME) leaders dans leurs branches d’activité. Je peux vous dire que l’intensité de travail ici, par rapport à la France, c’est le Club Med. De plus on pointe à l’arrivée et au départ, donc toute minute en plus est comptabilisée et récupérée ou payée.
        En plus de ne travailler que 35 h par semaine, nous avons six semaines de congés payés par an. Plus les heures récupérées, on arrive allègrement à 8 à 9 semaines de congés annuels sans forcer.
        Par contre, c’est vrai que les salaires stagnent. Le modèle familial allemand, c’est encore la femme au foyer élevant les enfants et le mari au travail. Avec un seul salaire, il est de moins en moins possible de faire vivre une famille. Les bons résultats économiques allemands ne profitent pas aux travailleurs (comme partout d’ailleurs).

      5. @ Bruno

        Quelle naïveté de croire que le verbe « travailler » a la même signification partout ! Dans le cas de l’Espagne, en tout cas, il faudrait utiliser plutôt celui de « pointer », et encore… À mon avis, un fonctionnaire allemand travaille le double qu’un espagnol, même s’il est présent à son boulot moins d’heures.

      6. Désolé pour le lien qui manquait, sur la durée annuelle du temps de travail. En voici un autre dont les chiffres sont proches du document officiel sur lequel je m’appuyais pour les cours de début 2011.
        http://www.boeckler.de/wsi-tarifarchiv_4830.htm
        Vous lirez comme moi 1648 heures annuelles. Vu la diversité des documents allemands qui convergent, on se demande d’où viennent les chiffres Natixis/OCDE … sauf si on fait la moyenne temps-plein/temps-partiel.
        CQFD ???
        Pour plus de détails, voir : http://doku.iab.de/kurzber/2009/kb2009.pdf
        Dans les laender de l’est, la durée annuelle du travail est de 1715 heures, mais la productivité y est nettement plus faible … les salaires aussi.
        Pour ce qui est de l’intensité du travail, je persiste et signe. Mais l’intensité n’exclut pas la bonne ambiance, l’entraide, l’esprit d’équipe. Cependant, la nature humaine est ainsi faite que l’on trouvera toujours des exceptions, comme chez Siemens dans les années 90, d’après ce que rapportaient les étudiants en stage (de management). Souvent, il n’y avait pas de travail dans les bureaux – pour des questions d’organisation. Depuis 200 000 emplois ont été transférés à l’extérieur de l’Allemagne ou supprimés et l’entreprise se porte mieux.

    3. Et quand on lit les forums des journaux, quand on parle autour de soi, quand on regarde le traitement de l’info dans les médias très diffusés et lus, on se rend compte qu’on est quasi prêts pour revenir dans des régimes autoritaires d’extrême-droite

      vous avez tout compris : les possédants ne sont jamais en retard ; cela fait un moment qu’ils nous préparent la suite.

      regardez comment cameron, l’homme de murdoch, a laissé pourrir la situation à londre avant de mettre le paquet : uniquement pour faire monter le sentiment de peur et le besoin de protection et d’ORDRE

      comme sarko en 2005

      il est incroyable que tant de gens censés ne comprennent toujours pas de l’histoire : les possédants sont toujours prêts à toutes les extrémités pour rester sur leur trône.

      le mouvement social l’a appris à ces dépens pour la première fois avec la tuerie de la commune de paris et depuis ce ne sont que boucheries sur lesquelles les ordures capitalistes se maintiennent

      ils sont comme la noblesse qu’ils ont remplacé : ils sont au dessus des peuples qui ne sont que de la viande à crahcer des profits ( dans le meilleurs des cas ) ; il suffit de voir comment sont traiter tous ces travailleurs jetés à la rue pour quelques % de plus de profits ………

      les 30 glorieuses ont été une parenthèse ( et encore que pour les occidentaux ) dans une lutte à mort ou les peuples paient le prix du sang

      et ces 30 glorieuses on les doit à la peur des « rouges » : les capitalistes en rabaissaient

      la peur doit changer de camp ; le mouvement social doit trouver la voie de ce changement sans faire les erreurs du passé

      barbarie ou socialisme

  32. Si on se prive pour garder le AAA, on pourra financer la dette des pigs.
    Si on se laisse aller a perdre le AAA, on devient pigs et on ne finance plus les pigs.
    J’ai choisi.

    Devenons donc des pigs…

    1. Oui mais…!
      L’aide aux pays endettés n’est pas un don mais un prêt à intérêt. . Cet intérêt a été ramené à environ 4% après avoir été prévu d’abord à 6%.
      Donc l’Allemagne emprunté à du 2,5% et reprête cette somme à du 4% à la Grèce. D’où gain: 1,5%. Et le peuple allemand crie comme un goret qu’on égorge…? Z’ont pas dû bien comprendre qu’en capitalismland mieux vaut être du côté du prêteur que du côté du débiteur. Mme Irma non plus, semble-t-il… Ou, il y a-t-il autre chose dans sa volonté de réveiller le cochon qui sommeille?

    2. Cela me rappelle le discours stigmatisant sur les « assistés » qui « vivent comme des pachas » du RMI et des allocs.

  33. SOCIETE GENERALE 22,18 – 14,74% 28 085 626
    CREDIT AGRICOLE 6,07 – 11,81% 42 331 166
    AXA 10,04 – 10,64% 31 744 498
    BNP PARIBAS ACT.A 35,61 – 9,47% 24 175 367
    NATIXIS 2,68 – 9,11% 16 539 013

    Ces quelques valeurs juste pour dire que parler des taux est certes important mais il convient de prendre le temps également de regarder les volumes. Ça parle mieux. La valeur des actions devient comique. A ce rythme les actions Natixis comme celles du Crédit Agricole vont bientôt être offertes. Deux établissements bancaires qu’il va falloir envisager de recapitaliser une nouvelle fois. Ou nationaliser. Suivant l’humeur de Trichet et de sa bande. De toute façon va falloir repasser à la caisse. Les stress tests? Une vaste fumisterie communicante. La tronche à Cohen!!!! Les illuminati redonnent de la voix. Les Bouzou, Sorman et autres escrocs….

  34. La perfide Albion:

    « Le journal britannique The Daily Mail a présenté mercredi des excuses « sans réserve » à la banque française Société Générale, en reconnaissant comme sans fondement un article daté du 7 août assurant que la banque était « au bord du désastre ».
    Dans cet article, « il était mentionné que, selon les sources du Mail on Sunday, Société Générale, lune des banques les plus importantes en Europe, se trouvait dans un état « périlleux » et potentiellement au « bord du désastre », a rappelé le tabloïd sur son site internet.
    « Nous reconnaissons aujourdhui que ceci nest pas vrai et nous présentons, sans réserve, nos excuses à Société Générale pour les désagréments que cela a causés », ajoute le texte.
    Société Générale, dont le titre a perdu jusqu’à 21% mercredi en séance à la Bourse de Paris dans un contexte de chute généralisée des valeurs bancaires, a pris acte des excuses du journal, estimant dans un communiqué que leur publication mettait « un terme à ce regrettable incident »

    1. Fin, avec excuses, d’une tentative de manipulation.

      Il faut lire les déjantés de ZeroHedge sur le sujet pour percevoir leur
      racisme anti-français. Montée assez lente puis crescendo…
      Une bande de gosses (déjantés) qui se bourrent le mou avec délectation
      et s’enhardissent…

      Pour rappel un on-dit anglais du début du siècle:
      « Le pays des singes commence à Calais ».
      (pas se sources, pas de preuves.)

      Combien de tentative de manipulations non déjouées ?

      Je crois que les rumeurs sur la perte possible du AAA par la France
      malgré les démentis sont du même tonneau,

      En tout cas, si un système aussi important pour la stabilité d’un pays
      est si peu immunisé contre le mensonge, ce système dans son entier
      doit être balancé par dessus bord.

      1. @ Daniel

        En tout cas, si un système aussi important pour la stabilité d’un pays
        est si peu immunisé contre le mensonge, ce système dans son entier
        doit être balancé par dessus bord.

        Tout à fait d’accord, et je rajouterai qu’un système boursier soumis au seul principe de confiance doit aussi être balançé par dessus bord. Elle est belle la soi-disant rationalité des marchés qui vacillent à la moindre rumeur et au moindre « on-dit ».

      2. http://blog.mondediplo.net/2010-12-02-Ne-pas-detruire-les-banques-les-saisir

        … »A la question de savoir comment tout ceci peut se finir, la réponse est donc : mal. Et ceci d’autant plus que les corps sociaux commencent à sérieusement renauder. Sans doute l’enchaînement des faits est-il compliqué à suivre dans son détail technique mais le tableau d’ensemble lui est des plus clairs, et tout le monde en voit maintenant parfaitement les couleurs dégueulasses : 1) la finance privée est l’auteur de la plus gigantesque crise de l’histoire du capitalisme ; 2) les banques ne doivent d’avoir forcé les pouvoirs publics à les secourir qu’au fait d’occuper cette place névralgique dans la structure d’ensemble du capitalisme qui leur permet d’enchaîner le corps social tout entier à leurs intérêts particuliers ; 3) cette situation qui a tout de la parfaite prise d’otage aurait dû conduire sitôt le sauvetage de 2008, non seulement à fermer largement le jeu de la finance de marché [14], mais à recommunaliser le système bancaire en tant précisément qu’il est de fait le dépositaire de biens communs vitaux [15], à savoir : la sûreté des encaisses monétaires du public et les conditions générales du crédit à l’économie réelle ; 4) infestés par les représentants des puissances d’argent, les Etats n’en ont rien fait et donné le secours pour rien, ou plutôt pour un double bras d’honneur, qui a d’abord pris la forme du maintien des rémunérations exorbitantes et surtout, plus grave, celle de l’application de la férule des marchés aux finances publiques, saignées soit d’avoir sauvé directement les banques, soit de faire face aux coûts de la récession ; 5) les splendides mécanismes des marchés de capitaux concourent avec une rare élégance à l’organisation du pire en rendant insoluble la crise des dettes qu’ils ont eux-mêmes fait naître ; 6) et ceci jusqu’à ce que cette crise-là devienne irrémédiablement la leur à nouveau, menaçant d’un deuxième effondrement du calibre de 2008 ; 7) pendant quoi l’Europe invente à la hâte de nouvelles institutions supposées venir en aide « aux Etats » là où tous voient bien qu’il s’agit de sauver les banques pour la deuxième fois. Or, pour ainsi dire, c’est la deuxième fois de trop – car on se demande encore comment la première a été avalée si facilement par les corps sociaux décidément d’un calme olympien. Jusqu’ici. »

        … »Qu’à cela ne tienne : c’est le développement endogène de la dynamique financière présente qui se chargera de faire le travail, et le défaut que les Etats pourraient endosser dans un geste de rupture délibéré s’imposera à eux comme à des boutiquiers déconfits. Nous n’avons de toute façon plus le choix que de penser sous l’hypothèse de l’effondrement bancaire consécutif à des dénonciations souveraines, revendiquées ou subies, c’est-à-dire sous l’hypothèse resurgie de « l’automne 2008 » – mais avec cette différence par rapport à 2008 que la solution par le sauvetage d’Etat est désormais barrée.

        et les saisir !

        A l’honneur (ou au déshonneur) près, toutes les possibilités ouvertes par le défaut combiné des Etats et des banques restent offertes. Car pour tous ses dangers réels, la faillite technique des banques a au moins un effet intéressant : elle permet de leur mettre la main dessus. Et à pas cher en plus. Les arguments de principe pour une recommunalisation du système du crédit abondent ; la situation de faillite leur offre leurs conditions de réalisation – et même de réalisation modique. Car si la nationalisation intégrale est la première étape du processus de recommunalisation du bien commun bancaire, avant la mutation ultérieure en système socialisé du crédit [19]), la situation critique de la faillite générale offre la possibilité d’opérer cette nationalisation par simple saisie.

        A l’inverse des pratiques ordinaires du redressement des entreprises en difficulté, il n’y a pas de solution privée à l’effondrement global des institutions bancaires qui condamne dès lors irrémédiablement leurs actionnaires à la vitrification. Le sauvetage public, quelle qu’en soit la modalité, n’a donc aucun compte à tenir de cette population spéciale qu’on peut d’ores et déjà tenir pour annihilée, conformément d’ailleurs à l’esprit même du capitalisme des sociétés par actions : les apports en fonds propres ne sont pas récupérables et les actionnaires n’acquièrent leur part de propriété (et les droits afférents aux dividendes) qu’en contrepartie d’accepter une perte définitive en cas de faillite – nous y sommes. Saisir les banques faillies n’a donc aucun caractère d’attentat à la propriété puisque la propriété a été anéantie par la faillite même, la faillite étant de ce point de vue l’équivalent capitaliste de la bombe à neutrons qui tue les droits de propriété en laissant intacts les bâtiments, les équipements et même, quoique pendant un temps relativement court, les humains salariés capables de les faire marcher. C’est tout cela qu’il faut récupérer… »

      3. « Une bande de gosses (déjantés) qui se bourrent le mou avec délectation
        et s’enhardissent… »

        Ya pas que sur ZeroHedge !

    2. Il y en a qui attaqueraient en dommages et intérêts pour moins que ça !
      Si l’histoire est vraie, j’ai du mal à imaginer qu’une banque laisse tomber comme ça. A moins que … ce soit vrai quand même (?)

      1. Il n’y a jamais de fumée sans feu, et malheureusement la SG sous Daniel Bouton a déja affirmé ne pas avoir de dépréciations subprime à venir, on connait la suite.

  35. Quoiqu’il arrive , les crises financières sont l’occasion pour les pouvoirs en place de faire passer ce qui déplait à beaucoup , tout en ne plaisant qu’ à une minorité .
    Et comme toujours , l’intelligence ne triomphe qu’une fois que la déraison est démasquée .

    Nous sommes manifestement rentré dans une spirale de « nouveaux  » plans de sauvetage , censé sauvé les « derniers plan » de sauvetage.
    Pourquoi ne pas avoir conçu le bon plan dés le départ ?

    http://www.lepoint.fr/economie/quand-la-rumeur-plombe-les-bourses-europeennes-10-08-2011-1361481_28.php

  36. Franchement y a t’il un demeuré sur terre pour croire à ces plaisanteries?L’Italie en équilibre en 2013!! (rires)

    Italian economy minister Tremonti told meeting that 2011 deficit/GDP ratio will be 3.8%, between 1.5-1.7%, in 2012 balanced budget in 2013.

    agences

  37. Le plan « B » : Il doit deja etre en place : 500 m2 carré de bonne terre 4 poules , de l’eau , une cheminée , du relationnel pour le bois par ex , un vélo , une remorque …. une auto-formation bricolo en bois , charpente , plomberie , continuer l’informatique , diversifier ses activités ….la vie quoi ! ……et assez loin des émeutes si possible (mini 50 bornes) .
    Pas d’autarcie , conserver un pied ds le système (boulot mi-temps ou un sur les deux , chomage , RMI , …un petit role ds la mise en scène de la vie quotidienne du blaireau moyen (pour accéder aux tiquets ).

      1. Bien sur que le système doit repartir de sa base ! et la base c’est l’auto -production à 20 … 40 …ou 70 % ….. C’est la seule solution stable qui AUTORISE de tenter de reconstruire un modèle pertinent …tout en survivant sans DEPENDRE du système .
        Comment recréer un système quand on dépend de l’ancien , pourquoi ecrèter la pyramide a ses 2/3 ? que reconstruire sur cette petite surface ? Juste n cours de Tennis !

  38. Mercredi 10 août 2011 :

    Chypre : Fitch dégrade sa note, évoque un probable plan de sauvetage.

    Chypre, nouveau maillon faible de la zone euro, a vu sa note de la dette à long terme dégradée mercredi par l’agence de notation financière Fitch, qui a estimé que le pays aurait besoin d’un plan de sauvetage de l’Union européenne.

    Fitch a abaissé la note de Chypre de deux crans à « BBB ». Fin juillet, les deux autres grandes agences, Moody’s et Standard and Poor’s avaient déjà abaissé la note du pays de deux crans à « Baa1 » pour la première, et d’un cran à « BBB+ » pour la deuxième. Dans les trois cas, la perspective est négative.

    « La dégradation de deux crans de la note de Chypre à BBB reflète le dérapage budgétaire actuel et à venir », a expliqué Fitch dans un communiqué.

    De plus, « Fitch pense que le gouvernement ne pourra pas faire face à ses échéances sans une assistance officielle externe », explique le communiqué. Un analyste de l’agence a confirmé par téléphone qu’il s’agissait d’une allusion à un plan de sauvetage européen.

    Le 2 août, la Commission européenne avait assuré qu’aucun plan de sauvetage n’était « sur la table » pour venir en aide à l’Espagne, l’Italie et Chypre, trois pays de la zone euro sous la pression croissante des marchés et des agences de notation.

    http://www.boursorama.com/infos/actualites/detail_actu_marches.phtml?num=05606e460d8c05cdd33ae768c741f8cd

    1. on parle de Chypre du Sud la, c’est a dire une colonie grecque.
      Donc rien d’etonnant a ce que sa note suive celle de sa metropole ….

      1. Je suis certain que la Turquie sera prête a proposer un bail- out moyenant une réunification…
        Ou alors avec un plan du FMI on solde tout et la Turquie ( notre amie de l’Otan) répondra présent.

      2. Petite correction : Chypre est une république independante. Elle est representée à l’ONU.

  39. Une bizarrerie à laquelle je ne comprendsrien : en un an, le Dow Jones n’a pas baissé, il a même un peu pris. CAC, DAX et FTSE ont tous baissé, le CAC de manière très sensible. C’est dû à quoi ?

    1. le dollar ne vaut plus rien, tous les dollars doivent bien aller quelques part…. eh bien ils vont sur le marché des actions

    1. Visiblement ils lisent le blog et n’ont pas osé ce soir: dow jones – 4.6350 pct.
      Deux soirs de suite c’était un peu gros comme manip.

  40. Notre cher Président a mal calculé son coup aujourd’hui :
    Grosse remontée de WS hier soir, Sarko interrompt ses vacances. Si le CAC avait suivi WS, c’était un bon plan communication, non ? Sarko arrive, le CAC remonte en flèche !
    Ben.. tout faux

    1. Ben … mon banquier, évidemment, puisqu’il m’a promis qu’en retour il sauvera ma famille !

  41. Bof, rien d’extraordinaire. Les cours étaient anormaux depuis la fameuse reprise archi bidon de 2009…
    Le délirant, l »illogique, ce de n’avoir pas reglementé durement le secteur financier.
    Le blabla sur les dettes d’état n’a aucun sens.
    Depuis 2008, il fallait faire du QE. On n’avait pas le choix. Ce n’était pas du tout une facilité.
    Croire que c’est encore une facilité c’est croire que tout va bien, que c’est une petite crise de rien du tout, une habitude du libéralisme. Du Capitalisme Eternel de la Fin de l’Histoire.
    C’est surtout de la foutaise. La rigueur budgétaire des états et tout ira mieux!
    On croit rever! Ces gens habitent la planete Mars, ils continuent a ne rien comprendre!
    On est chez les fanatiques néolibéraux irrécupérables.

    1. Mais le liquide du QE qui s’était condensé dans la bourse et qui vient de s’évaporer il va bien devoir se condenser qulelque part quand ça aura refroidi

  42. Un ptit rabachage:

    « Je pense que les institutions bancaires sont plus dangereuses pour nos libertés que des armées entières prêtes au combat. Si le peuple américain permet un jour que des banques privées contrôlent leur monnaie, les banques et toutes les institutions qui fleuriront autour des banques priveront les gens de toute possession, d’abord par l’inflation, ensuite par la récession, jusqu’au jour où leurs enfants se réveilleront, sans maison et sans toit, sur la terre que leurs parents ont conquis »

    Thomas Jefferson (1802)

    1. Combien de fois faudra-t-il le dire ?… Cette forte sentence est un FAUX (a FAKE in english). Démonstration ici
      Je sais, c’est décevant. Mais la vérité historique exige que cent fois sur le métier etc. (J’ai l’impression de vider la mer avec un dé à coudre…)

      1. Exact, la citation apparaît pour la 1ère fois en 1937. Mais il a écrit:
        « And I sincerely believe, with you, that banking establishments are more dangerous than standing armies; and that the principle of spending money to be paid by posterity, under the name of funding, is but swindling futurity on a large scale. »
        et
        « Bank-paper must be suppressed, and the circulating medium must be restored to the nation to whom it belongs. »
        Source: monticello.org

      2. « Quand le dernier arbre aura été abattu, quand la dernière rivière aura été empoisonnée, quand le dernier poisson aura été péché, alors enfin nous saurons que l’argent ne se mange pas. »

        Geronimo (1829-1909)

        Lui aussi, c’était un fake ??
        En fait que font les banques, sinon nous vendre une liasse de 100 euros (qu’elle a achetée 102 euros) pour un tarif variant entre 120 et 300 euros en fonction du crédit souscrit ??

  43. Mon tempérament narquois me pousse à poser une question qui fâchera peut-être: Et maintenant, il est où le « rebond technique »?

    1. Avec la « Ri-LANCE »,

      Avec la croissance,

      Avec une vision obsolète du monde,

      Et pleins d’autres trucs à la Prévert,

      En route pour la grande poubelle de l’histoire.

    2. Il a fait pschiiiit. C’est bien ça qui est inquiètant. La baisse n’est pas en pente douce.

  44. Bon, eh ben la dégringolade du CAC s’est arrêtée sur la ligne Maginot des 3000 points…réveillez moi quand il sera à 2500, c’est à mon avis là que les choses vont devenir intéressantes!

  45. Y a des dettes? Mais quelles dettes? Y a des banques? Mais quelles banques? Ah ouiii, la bourse enfin les bourses…ce truc qui monte et qui descend ah..ah comme un petit pois dans un ascenseur. Vous croyez quand même pas qu’on va en plus pleurer……Non mais!

     » Ah ça ira, ça ira, ça ira
    Les financiers à La Lanterne
    Ah ça ira, ça ira, ça ira
    Les financiers, on les aura »

    France Furby

  46. Voici quelques propositions sur le site de G.Filoche
    par J.J.Chavigné (gauche du PS)
    http://www.marianne2.fr/gerardfiloche/La-gauche-peut-et-doit-arreter-la-crise-economique_a5.html

    Il faudrait synthétiser les propositions qui vont dans le sens de la très grande majorité des citoyens qui vivent de leur travail. Ce blog économique qui est le plus lu en France pourrait y contribuer.

    La gauche doit prendre l’initiative

    Commençons par l’Union européenne.

    La gauche doit prendre l’initiative pour :

    1°) Imposer que la BCE reprenne directement à son compte une partie des dettes publiques de la zone euro afin de les mettre à l’abri des marchés et de la spéculation

    2°) Décréter immédiatement et pour six mois un moratoire sur toutes les dettes publiques (versement des intérêts et remboursement des titres arrivés à échéance)

    3°) Engager un audit public de toutes les dettes publiques de la zone euro, pour trier les dettes légitimes, illégitimes et odieuses

    4°) Annuler les dettes odieuses

    5°) Annuler totalement ou partiellement les dettes illégitimes

    6°) Renégocier les dettes légitimes à des taux appropriés

    7°) Restaurer une véritable fiscalité juste, directe, progressive sur les fortunes et les sociétés

    8°) Socialiser, « européaniser », « nationaliser » les banques que les dirigeants libéraux ont laissé continuer à spéculer exactement comme avant la crise de 2007-2008 et dont les agissements mettent en danger la société tout entière. Ne nous y trompons, la prochaine étape vers une crise systémique (pire que celle de 1929 car les économies sont aujourd’hui beaucoup plus interdépendantes) sera une nouvelle crise bancaire alimentée par les actifs toxiques pourris des banques.

    8°) Organiser la relance immédiate de l’économie par la redistribution des richesses, la hausse massive des salaires et des prestations sociales.

    Rédigé avec Jean-Jacques Chavigné

    1. suis ok avec tout, sauf les points 4 et 5 …. sans definition claire et precise de ce que sont les « dettes odieuses » et les « dettes illegitimes », ca risque de partir serieusement en vrille !
      Par ailleurs, le point 2 suffit amplement. Non ?

      1. c’est ce qu’on fait les pays asiatiques lors de la crise de 1997 en créant des organismes chargés de gérer les bad debts.

        Merl Mokeur oublie un point important : criminaliser la speculation. Par exemple en interdisant toute revente de titres acquis en deca d’une certaine période de temps. Ceci obligerait les investisseurs a miser sur l’économie réelle et non plus sur les fluctuations. Et rendrait a la bourse sa vraie fonction : celle de mobiliser les capitaux et les redistribuer dans les secteurs économiques qui le meritent.

    2. hum trop bon la gauche du PS

      celle qui rameute les électeurs puis qui ferme sa gueule quand les copains sont au gouvernement ………………………..

      1. Trop gentil J. Gorban:
        la classe dirigeante ferme la gueule des révolutionnaires,
        celle d’un politicien de « gauche », elle l’emplit.
        Voir Mélenchon et autres bavards nourris au caviar sous Mitterrand…

  47. Que se passerait-il pour l’économie réelle si l’on décidait de fermer les bourses sur une longue période, le temps d’en revoir les règles pour en finir avec la fluctuation des cocaïnomanes geeks qui misent sur la micro-seconde et rendre à celles-ci leur fonction première, a savoir la circulation des capitaux et le réinvestissement des dividendes?

    1. apres la fermeture de la bourse de Tel-Aviv dimanche dernier, je me posais la meme question !
      N’aurait on pas interet, pour l’interet general, de fermer ces « lieux » et ainsi eviter le massacre ? Mais a quel prix ?

    2. Un monde sans bourses, c’est comme un pays sans gouvernement. La Belgique a l’air plutôt en forme.

      1. Un monde sans bourse des valeurs !
        Vous rigolez?
        Pourquoi pas la fin de l’extorsion du sur-travail?
        Ou l’expropriation des expropriateurs ?
        Ou la démocratie étendue à l’économie, pendant que vous y êtes ?
        Ce blog est dangereux.
        Il contribue à saper la République des Versaillais…

    3. François avait osé, sans rire, répéter le mantra selon le quel « les bourses sont destinées à attirer le capital vers les activités productrices« . Mais il n’a pas dit ce que c’était devenu après l’abandon de cet objectif d’avant le capitalisme financier. Ne serait-ce pas d’ouvrir quelques casinos de plus pour le grand jeu d’extraction du fric hors des poches des masses moutonnières vers les maîtres du jeu?
      Quand j’en vois beaucoup, ici, saliver face à la baisse des bouses (oups, je vous jure que cette fausse tape était involontaire et juste un acte manqué révélateur de ma pensée profonde… 🙂 ), comme si cela allait mettre faire mal aux possesseurs du monde, je suis très dubitatif. J’ai cru comprendre que les vrais spéculateurs gagnent à la baisse comme à la hausse (les ventes à découvert ne sont pas faites pour les chiens quand même…). Si le résultat des soubresauts actuels est une baisse significative des bourses, cela n’aura-t-il pas pour effet d’appauvri un peu ceux qui ont placé leur épargne en bons pères (ou mères) de famille, croyant protéger et aussi, pauvres naïfs, faire prospérer l’épargne de toute une vie?

      Une des missions prioritaires de ce blog ne serait-il pas de diffuser l’information et les faits qui prouvent que le capitalisme populaire (qui n’a pas sa SICAV?) est une méga arnaque dirigée vers les classes moyennes (terme à définir plus précisément)? Certes, ils ont été appâtés par l’espoir de gains et ne sont pas les plus à plaindre, mais ne faut-il quand même pas les protéger de l’appétit des grands fauves?

  48. Sarkozy plus que jamais au top !
    Grâce à notre hyper-président, ses neufs cerveaux et sa dream team, l’andouillette française conserve contre vents et marées sa note AAAAA.

    1. C’est important d’avoir la forme, la bonne santé, les gens ne font jamais autant le bien et le bonheur des autres que lorsqu’ils se sentent plus heureux et au top ! Si ce politique est capable de faire le bien de ses proches, alors peut-être qu’un jour il se montrera plus en mesure de faire le bien économique d’un plus grand nombre. Il n’est pas non plus le plus inintelligent des êtres, il recherche seulement à faire le bien selon la propre conception du moment dans le monde des affaires, celui avant tout de l’économie, de la bonne gestion des affaires publiques, sinon il aurait certainement fait bien plus de dégats à la société, je l’ai déjà si souvent jugé auparavant alors à quoi bon le juger davantage, on se juge tellement de nos jours parce qu’on est riche ou pauvre.

      Sinon pour l’andouillelle française je ne savais pas non plus qu’on était si bien noté que ça, moi en tous cas j’ai décidé de ne plus dire du mal du président, la vie est déjà bien assez dure comme ça en société, je ne suis pas non plus un saint homme quand même.

      Quoique des fois ce n’était pas toujours évident de penser du bien du Président, ha si seulement il ne voulait pas prendre toute la place dans le pays.

  49. et Christine Lagarde, la femme la plus puissante du monde, où est-elle? Que fait-elle? Que dit-elle?

    1. où est-elle?

      Au coiffeur dans le 8ème elle se refait une beauté,

      Que fait-elle?

      Elle feuillette de nouveau le magazine femme actuelle, ça la rassure, c’est plus positif, elle
      se dit qu’elle pourrait mieux en retirer un message plus fort pour les marchés, son patron.

      Que dit-elle?

      Elle se dit qu’elle a bien fait d’aller à la banque où au Fmi on ne sait jamais quand même.

      Que pense-t-elle de son nouveau chéri dans la vie ?

      Avec lui au moins elle se sent plus protégée matériellement, il a une bonne carte bleue.

      Que pense-t-elle du prophète Jérémie sur les puissants ?

      Il n’existe même pas à ses yeux elle est beaucoup trop grande et fière pour ça.

      Que pense-t-elle de la crise des pauvres gens ?

      Et bien qu’ils l’ont tout simplement mérités dans leur socialisme à chacun son sort.

      Ah si seulement j’avais pu rencontré une telle femme dans ma vie, quelle élégance, quelle classe, quel positivisme, ah c’est sur elle a certainement connaître beaucoup la vie dans les palais et sous les nombreux lustres des institutions mondiales.

      Hmm il y a du bien en elle, ce n’est pas du tout com cet autre petit rigolo hypocrite que j’ai entendu hier, sur I…. et M………., ah si seulement le fanatisme et l’intolérance extrème pouvait toujours venir principalement des gens de religion, des gens comme JJ le bien c’est sur serait déjà bien plus facile à enseigner à diffuser partout sur les ondes com en société.

      Oh mon Ame jusqu’à quand devrait-je supporter plus longtemps tout ceci et cela à la fois, c’est déjà tellement consternant et désolant à entendre partout, sauf pour le moment sur le blog de Paul mais jusqu’à quand hélas …

  50. Vouloir réformer, c’est bien. Avoir les moyens, c’est autre chose.
    Un nouveau Bretton Woods ? Pourquoi ? Pour que les dominants dictent à nouveau leurs exigences ? Pour constater que les ennemis du système en deviennent les profiteurs dès que les évènements tournent en leur faveur ?
    Les riches resteront riches et les pauvres seront encore plus pauvres. Voilà l’avenir.
    Quand je vois les bourgeois frileux former des milices pour protéger leurs biens au lieu de bruler la City, comme devrait le faire les émeutiers, je me dis que c’est pas gagner le vivre ensemble !
    Je vis la réalité économique tous les jours, et ce que j’entends, ce n’est pas la remise en cause du système mais pourvu que ça dure tant qu’on a des plus faibles que nous sur qui taper.
    Mais, malgré mon pessimisme maladif, je suis prêt à suivre toute alternative intéressante.
    Je ne crois plus mais je ne demande qu’à !

    1. Quand je vois les bourgeois frileux former des milices pour protéger leurs biens au lieu de bruler la City

      Reflexion sans la moindre profondeur , digne du café du commerce, pour moi un type qui arrive tout doucement a l age de la pension et qui espere economiser pour ses vieux jours , n a rien d un  » bourgeois frileux  » mais tout d un roseau balayé par la tempête qui use ses forces a essayer LEGITIMEMENT de proteger son bien comme vous le dite avec une pointe de médisance et d envie !!

      1. Non, justement je suis c’est ça être vieux se refermer sur ses acquis égoïstement et même pas en profiter car on ne profite de rien dans un monde qui va mal.
        De plus protéger ses acquis n’a jamais empêché personne de crever.

        J’ai eu la même expérience avec un jeune smicard qui n’a pas admis que je dérange son rayon
        de grande surface pour marquer mon indignation sur les prix et le gaspillage.

        Alors oui l’espèce humain, c’est bien des trouillards de moutons à 99% égoïstes à en pleurer et les dénonciations comme les milices en Angleterre me font penser que le fascisme revient à grand pas.

        Qui se souvient de ce film de 1984, Dead Zone

  51. bonsoir de la forêt de grésigne (tarn, 81)
    né dans le 93 dans les années 60, diplômé ESC en 1986, je suis devenu paysan depuis 1996 car la trouille d’un futur sombre au pays du béton et de la fourmi malade (ce qui arrive en GB ca arrivera chez nous),
    j’ai appris à faire un potager, j’ai un puits, deux vieilles bagnoles qui peuvent rouler au fuel de contrebande, je me chauffe au bois, voilà mon assurance vie si jamais un jour internet, l’électricité et le DAB ne fonctionnaient plus
    cette année, je vais faire un poulailler et apprendre à cuisiner les chataignes, au sens propre
    et demain, je vais transformer quelques liquidités en métal argenté et en francs suisses
    bonne chance à tous
    bises

    1. J’éprouve moi aussi le désir de quitter au plus tôt les grands villes décadentes de ce monde, mais où aller avant d’échapper à la prochaine, moi aussi mon Ame j’aimerais tant avoir un petit potager, mais non je vois bien que la belle Terre promise appartiendra toujours aux premiers Caïn et forgerons bien coalisés de ce monde dans la matière, dans des grottes.

      Dieu ne m’oublie pas lorsqu’ils viendront de nouveau s’en prendre à ma vie, à ta bénédiction, moi qui suit déjà tellement tant gaté par la vie, tu sais bien que j’ai toujours recherché à témoigner d’abord de toi et des prophètes aux gens de mon temps aussi bien au plus près de l’autre sur le terrain.

      Après bien sur viendra le tour de JJ, cependant Caïn a toujours préféré tuer son frère dans un accès de jalousie et cela depuis toujours aussi bien en période de grande crise universelle.

      Et alors il ouvrit le cinquième sceau, j’ai vu sous l’autel les âmes de ceux qui ont été immolés autrefois à cause de la parole du très Haut et du témoignage différent qu’ils portaient. Ils crièrent d’une voix forte : « Jusqu’à quand, Maître saint et véritable, resteras-tu sans juger et sans tirer vengeance des habitants de la terre pour avoir versé notre sang ? » Et il leur fut donné à chacun une robe blanche, et il leur fut dit de demeurer encore quelque temps en repos, jusqu’à ce que soient au complet leurs compagnons et leurs frères, qui devaient été tués comme eux.

      Qui donc m’offrira alors l’asile la prochaine fois ?

  52. « les banques ont toujours été présentées comme les plus solides », c’est une blague?
    si elles ont eu besoin de centaines de milliards d’aide de l’état en 2008, c’est pas un signe de solidité, ou alors les media ont la mémoire courte, mais ça on le savait
    Quant au plan B, il est déjà en oeuvre, il consiste à créer des milliards de dollars, d’euros et de yen à partir de rien

  53. On parle de rumeurs spéculatives mais personnellement je pense qu’elles sont fondées.
    Oui la France perdra son triple A, oui la SG et la BNP vont avoir de gros problèmes, comme d’ailleurs le défaut inévitable des PIGS …
    Les rumeurs sont seulement prématurées

  54. Pourquoi les banques françaises se sont-elles effondrées mercredi ?

    CAC 40 : les valeurs bancaires dévissent, la Grèce en cause.

    En cause, l’annonce par le gouvernement grec d’un possible prolongement du programme d’échange de titres (‘rollover’) auquel ont souscrit les banques françaises.

    La Grèce envisage d’inclure dans son programme d’échange d’obligations des titres arrivant à échéance « un peu après 2020 », a indiqué mercredi à une radio grecque le ministre des Finances, Evangélos Vénizélos. Jusqu’ici, la restructuration de la dette grecque devait s’achever en 2020.

    Par ailleurs, l’Allemagne a répété mercredi qu’elle n’envisageait pas d’augmentation du Fonds européen de stabilité financière (FESF), alors que tous les observateurs s’accordent à dire que ce dernier n’est pas calibré pour sa nouvelle mission de pompier de la zone euro.

    Les banques françaises sont enfin particulièrement exposées à l’Italie, qui vient d’annoncer un plan de rigueur en réponse à l’inquiétude des marchés sur sa dette.

    http://www.easybourse.com/bourse/financieres/article/19901/cac-40-les-valeurs-bancaires-devissent-la-grece-en-cause.html

    La Grèce à l’origine de la panique.

    Première cause de cette panique sur les banques : l’annonce faite par la Grèce d’étendre son programme d’échanges d’obligations pour échelonner ses remboursements. Ce qui pénaliserait ses créanciers privés, dont les banques françaises font partie.

    Mais c’est surtout l’exposition de ces banques françaises en Italie, évaluée à 410 milliards d’euros, qui inquiète. Elles détiennent de la dette publique, mais aussi des filiales (BNL pour BNP, ou Cariparma pour Crédit Agricole).

    http://www.ouest-france.fr/actu/economieDet_-Chute-des-Bourses-les-banques-francaises-plongent-_3634-1904095_actu.Htm?xtor=RSS-4&utm_source=RSS_MVI_ouest-france&utm_medium=RSS&utm_campaign=RSS

    1. C’est l’information qui fallait retenir, bien sûr.
      D’ailleurs, à l’heure où je poste (11:58), le cours des actions de la SG et de la BNP s’effondre de nouveau (-5%).

  55. En tous cas, à force de dire amen à tous les projets américains (libéralisation totale des flux de capitaux etc) on finit par devenir les dindons de la farce. Quel avantage y a-t-il à avoir une Europe unie alors que les frontières n’existent plus pour les capitaux ? Si c’est pour s’échanger des bananes contre des betteraves on ne va pas aller très loin. Il faut sans doute mettre un frein à l’avidité des financiers en remettant en cause ces fuites immenses de capitaux, qui non seulement ruinent l’industrie des pays développés mais assassinent également à loisir tout pays un peu en difficulté. Enfin, je dis ça. Si ça se trouve tout est déjà plié et on n’aura plus bientôt qu’un ogre obèse et diabétique américain face à un chinois sous amphétamines et prêt à exploser à tout moment. Au revoir camembert, vin de Loire…

  56. Tiens dans le fatras d’infos plus catastophiques les unes que les autres voici la nouveauté de nos « amis » inconnus d’Anonymous : début novembre 2011, le 5 exactement ils projettent de…(roulements de tambour !) détruire Facebook ! Rien que ça…
    50 milliards de dollars qui s’évaporeraient d’un coup, pschitt. ça ferait bizarre. J’ai comme l’impression qu’il y en a qui vont jouer l’action Facebook à la baisse…Encore quelques milliards qui vont faire du yoyo jusqu’à…suspense. Quand on pense que les émeutes en Angleterre ne vont coûter que 100 millions de livres.
    Faut aussi penser à investir dans de bons vieux agendas papier…:)

    1. Trop tard il n’y a plus d’arbre non radioactif…Reste plus que le sol en terre et le petit morceau de bois pour écrire sur le morceau de terre non irradiée : « Merde à l’être l’humain, qui n’est qu’une sale bestiole. »…Note de l’être humain dégradée par l’agence des Sages de l’Univers.

  57. – Tu vas perdre ton triple A dis-je à ma femme, note qui était devenu une habitude, en raison des plats brûlés, et salés, il y a toujours une raison…. qui veux noyer son chien etc.
    – Jusqu’où iras-tu, dégrade le monde entier tant que tu y es ….

  58. détruire les fourmilières…En effet vaste programme Charles!!Plus sérieusement je suis à la recherche de l’article du traité constitutionnel européen qui « autorise le recours à l’armée » en cas d’insurrection populaire. Promis, je vous tiens au courant. En attendant je tombe sur le traité de Lisbonne qui a discrètement réintroduit la peine de mort pour les émeutiers…Tout à fait!!!Oui, oui. Je ne voudrais pas faire de peine à nos « amis » socialistes, simplement leur rafraichir la mémoire. Ils ont voté Oui à Versailles en Janvier 2008 approuvant ce foutu traité copie conforme de celui que le peuple avait rejeté un certain jour de Mai 2005. Alzheimer ne passera pas. France Furby

    1. Please France, c’est le moment de nous donner ces deux références…
      On est pas mal ici sans doute à n’avoir visé que les dispositions économiques de la trahison UMP, PS et autres Versaillais…

    2. @ Furby,vous savez avec l’armee, se n’est pas tellement se qui est ecrit qui compte,mais les rapports qu’elle a avec le gouvernement,or ceux ci sont ecxecrables,vu comme sarko prend les militaires pour des cons.

  59. entendu aux infos, ce sont les suppositions colportées par la presse qui entraîne les réalisations en matière de baisse de notation, alors svp, je vous diffuse une supposition:
    IL PARAIT QUE SARKO VA DIVISER SON TRAITEMENT AINSI QUE CELUI DE SES MINISTRES PAR 2 POUR CONTRIBUER AU REDRESSEMENT DE LA DETTE……

    1. Alors là je n’y crois pas!
      Par contre il va diviser par deux nos pensions retraites, c’est plus crédible…

      1. A celui qui n’a déjà plus rien que peut-on encore lui prendre dans sa vie ? Sa femme ? Ses enfants ? Sa vie ? Son chien ? Sa voiture ? Sa maison ? Sa santé ? Son travail ? Son pouvoir d’achat ? Sa foi ou non foi ? Comme tout ce qui pourrait encore lui permettre de garder principalement son sang froid et son civisme en société comme sur la durée ?

        Et après bien sur on ira reprocher à ce pauvre homme de plus d’avoir grandement failli, enfin bref vous connaissez le refrain oui je me demande parfois mais d’où le plus la violence dans un tel monde de fous, d’aveugles, de sourds.

  60. Notre avenir ???
    Le capitalisme à la chinoise…
    La liberté d’entreprendre, moins les libertés individuelles!
    La dictature de l’actionnariat, après celle du prolétariat…

    1. Votre commentaire sur notre avenir me donne bien plus froid dans le dos Joan,

      Il est vrai que les valeurs sociales, solidaires ou autres ne sont pas toujours bien admises et permises par le très dur régime chinois actuel, surtout à l’égard des pauvres vendeurs ambulants, faut voir dans le même temps la compétition de plus en plus dure entre les êtres là bas, avec en fait la même course effrénée aux mêmes choses dans les coeurs et les esprits, quitte même par se satisfaire en temps qu’homme d’être bien normalement traité comme ça du début jusqu’à la fin de sa propre vie,

      Quel grand désespoir de vie alors pour tout le monde chinois et pour un système complètement corrompu de leur coté, avec pareillement une grande absence de dialogue social, bref nous vivons bien partout dans un monde de dingues et de premiers fous du travail. Quelle plus grande casse sociale alors de leur coté com pareillement pour les autres pays devant systématiquement s’aligner sur elle ?

      Oui pourquoi se plaindre alors des premières mesures de la rigueur en Occident, vous imaginez alors un monde basculant peu à peu dans le même genre de mentalité, c’est sur la terre et notre environnement ne pourra plus guère
      le supporter bien longtemps, d’un coté les très graves dérives de l’Amérique et de l’autre son exacte réplique comportementale dans le tout dirigisme Chinois, tu parles d’une alternative pour l’humanité en grande souffrance.

      Il n’y a en réalité aucun modèle Chinois, aussi bien dans une plus grande incomplétude spirituelle de l’homme en société, d’ailleurs sous un tel régime de servitude le prophète Jérémie serait sans doute déjà mort et enterré depuis bien longtemps déjà, le blog de paul ne serait sans doute pas plus toléré là bas.

      1. L’apocalypse veut dire « révélation »..
        Voilà, le système dans lequel nous sommes, nous est révélé pour une prise de conscience généralisée..
        Après, ce qui arrivera dépendra des réactions des bipèdes sans limite ..

    1. Il sert à quoi ce commentaire à part dire que tous les intervenants se conduisent beaucoup moins vertueusement que moi au sujet de tout ce qui se passe, c’est pas ma faute à moi si plus personne ne m’aime dans mon désir de vouloir cacher et désinformer avant tout beaucoup plus de choses aux gens, toujours bien sur pour mon plus grand amour envers l’économie, c’est le marché.

      Vous savez tout le monde n’a pas non plus les moyens et la faculté de pouvoir mieux prendre les choses autrement, surtout dans notre temps essayez plutôt de rechercher à comprendre les nombreux jeunes gens ou pas qui interviennent avec beaucoup de modération et de retenue sur le blog, c’est d’ailleurs étonnant qu’il n’y ait pas plus de déragage apocalyptique sur le blog.

      Je ne crois pas non plus que le premier Taulier du Blog est aussi une vision plus catastrophique que la mienne bien au contraire et dans ses nombreux jours à vouloir faire résonner autrement nos premières élites financières, c’est peut-être bien ça qui fait autant la bonne reconnaissance de son blog et auprès de ceux qui recherchent bien plus à s’informer autrement dans les réels faits de la société.

      Le monde souffre surtout d’un cruel manque d’écoute et de compréhension de l’autre et cela aussi pauvre soit-il.

    2. C’est exactement cela, il sert à révéler la véritable nature du système capitalistico-financier qui est en train de tout emporter dans son déchaînement fou.
      Apocalypse veut dire en effet au sens étymologique:

      mise à nu, enlèvement du voile ou révélation!

      1. Un peu de pudeur Joan,

        Des grands banquiers bien plus à poils vous imaginez le tableau pour la société ? Déjà que le monde de l’art et de la culture en prend un sacré coup dans l’aile en ce moment, bien sur ce genre de choses ne se voit pas encore sur les marchés.

  61. Entendu sur BFM : La crise boursière risque-t-elle d’engendrer ce qu’elle craint ?
    Je réécrirais cela en : La crise boursière risque-t-elle d’amplifier ce qu’elle craint ?

    Je fais partie de ceux qui pensent que l’économie financière dépend d’abord de l’économie réelle
    même si l’économie financière peut influencer énormément l’économie réelle dans un sens comme dans un autre.

    1. Ian Bremmer: « Le seul point sur lequel je suis sans doute moins pessimiste est que je ne crois pas que nous allons tout droit vers une deuxième récession »

      La consommation dans le capitalisme, est son talon d’Achille, elle est toujours insuffisante par rapport à la valeur de ce qui est produit. Et il n’y a aucune solution, même le plan de relance de la FED, le problème n’est pas qu’il arrivera trop tard, mais qu’il ne résoudra rien….

      SInon, article intéressant. Toujours amusant de voir des gens très pessimistes mais qui sont encore en deça de la réalité, ils sont loin du compte.

      Le problème est de savoir à quel rythme nous allons entrer en récession, et la force de cette dernière… Autrement dit, combien d’années restent-il avant la décomposition finale, la « transition de phase » comme on dit en physique.

      Sauf a arranger les comptes pour réaliser un capitalisme virtuel ou l’argent apparait puis disparait sans que l’on sache comment….

  62. Donné par le forum Sicav de boursorama

    C’est un exercice hasardeux, auquel je me garderai de répondre, mais pour mémoire, dans le passé de moyen terme, le CAC40 a atteint un plus bas de 2644 en mars 2009.

    Le CAC40 net return (PX1NR, avec dividendes nets), faisait lui un plus bas de 3840 en mars 2009. Il cote aujourd’hui 5144.

  63. EY NICO , vu la conjoncture y à un coup à faire.
    Tu remonte à Paris Disons Mercredi , convoque quelques ministres , fais le savoir réunion d’urgence ,on attend que la bourse tombe , nous le soir même on rachète ce qui s’est écroulé , et on partage à la revente.
    OK ? OK les gars on y va.

  64. Sondage Washington Post: près de 8 américains sur 10 sont insatisfaits du fonctionnement de leur système politique. C’est ici

    1. Ils préfèrent de loin leurs cartes de crédit et leurs banquiers..
      Ils adorent aussi porter des armes, car ils préfèrent mourrir en bonne santé.
      Mort de rire ..

  65. Art III- 436 traité établissant une CONSTITUTION pour l’EUROPE

    alinéa b) tout Etat membre peut prendre les mesures qu’il estime nécessaires à la protection des intérêts essentiels de sa SECURITE et qui se rapportent à la production ou au commerce d’armes, de munitions et de matériel de guerre; ces mesures ne doivent pas altérer les conditions de la concurrence dans le marché intérieur en ce qui concerne les produits non destinés à des fins spécifiquement militaires.

    Ce n’est pas encore tout à fait ce que j’ai annoncé; mais j’avance. Vous apprécierez je pense l’infinie perlaboration de ce texte qui conditionne le commerce des armes à la libre concurrence.

    Votre. France Furby

    1. Il est vrai que les plus médaillés en ce monde sont les marchands d’armes, étant donné que la population est constituée de 95% de guerriers et 5% de poètes et autres artistes !!
      Peu d’évolution donc depuis le premier singe qui a brandi son os, ayant compris comment dominer les autres .. L’os étant simplement devenu depuis, poignards, mitrailleuses, chars, bombardiers, bombes H et autres délicieuses armes silencieuses ..

    2. Devenu le 346 du TFUE : je l’avais raté celui là…

      Il y en a même un qui dit qu’il faut que les états augmentent leurs dépenses militaires(42-3 du tue), comme dans le traité de l’otan.

      « ce texte qui conditionne le commerce des armes à la libre concurrence. »

      Libre concurrence…comique l’UE comme d’hab. S’il y a bien un marché non libre, c’est celui des armes : trop « sensible ». Par exemple, mieux vaut un vieux F-16 qu’un rafale tout neuf, sans rapport aux performances, ou à l’utilité. La libye venait de signer pour des rafales d’ailleurs en 2010. Rude concurrence!

      Mais de toute manière, l’UE n’est en l’état qu’un vaste marché : ce texte (traité de lisbonne, dit « les traités » cad le tue et le tfue) conditionne à peu près tout au libre échange, en fait.

      je ne résiste pas à un extrait du tue :
      « Section 2 : Dispositions concernant la politique de sécurité et de défense commune
      [modifier] Article 42

      (ex-article 17 TUE)

      1. La politique de sécurité et de défense commune fait partie intégrante de la politique étrangère et de sécurité commune. Elle assure à l’Union une capacité opérationnelle s’appuyant sur des moyens civils et militaires. L’Union peut y avoir recours dans des missions en dehors de l’Union afin d’assurer le maintien de la paix, la prévention des conflits et le renforcement de la sécurité internationale conformément aux principes de la charte des Nations unies. L’exécution de ces tâches repose sur les capacités fournies par les États membres.

      2. La politique de sécurité et de défense commune inclut la définition progressive d’une politique de défense commune de l’Union. Elle conduira à une défense commune, dès lors que le Conseil européen, statuant à l’unanimité, en aura décidé ainsi. Il recommande, dans ce cas, aux États membres d’adopter une décision dans ce sens conformément à leurs règles constitutionnelles respectives.

      La politique de l’Union au sens de la présente section n’affecte pas le caractère spécifique de la politique de sécurité et de défense de certains États membres, elle respecte les obligations découlant du traité de l’Atlantique Nord pour certains États membres qui considèrent que leur défense commune est réalisée dans le cadre de l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord (OTAN) et elle est compatible avec la politique commune de sécurité et de défense arrêtée dans ce cadre.

      3. Les États membres mettent à la disposition de l’Union, pour la mise en œuvre de la politique de sécurité et de défense commune, des capacités civiles et militaires pour contribuer aux objectifs définis par le Conseil. Les États membres qui constituent entre eux des forces multinationales peuvent aussi les mettre à la disposition de la politique de sécurité et de défense commune.

      Les États membres s’engagent à améliorer progressivement leurs capacités militaires. L’Agence dans le domaine du développement des capacités de défense, de la recherche, des acquisitions et de l’armement (ci-après dénommée « Agence européenne de défense ») identifie les besoins opérationnels, promeut des mesures pour les satisfaire, contribue à identifier et, le cas échéant, mettre en œuvre toute mesure utile pour renforcer la base industrielle et technologique du secteur de la défense, participe à la définition d’une politique européenne des capacités et de l’armement, et assiste le Conseil dans l’évaluation de l’amélioration des capacités militaires.

      6. Les États membres qui remplissent des critères plus élevés de capacités militaires et qui ont souscrit des engagements plus contraignants en la matière en vue des missions les plus exigeantes, établissent une coopération structurée permanente dans le cadre de l’Union. Cette coopération est régie par l’article 46. Elle n’affecte pas les dispositions de l’article 43.

      7. …
      Les engagements et la coopération dans ce domaine demeurent conformes aux engagements souscrits au sein de l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord, qui reste, pour les États qui en sont membres, le fondement de leur défense collective et l’instance de sa mise en œuvre. »

  66. A Eric,

    Le peu que je sais de l’Armée c’est qu’elle est aux ordres.

    A moins que le sabre s’allie non pas avec le « goupillon » mais avec le peuple.

    Va falloir pousser M’sieur- Dames!!!!! comme on dit chez les sages-femmes. France Furby

  67. Chute vertigineuse des bourses européennes à l’instant. De +/- 3%, le CAC40 vient de passer au rouge en moins de 10 minutes.

  68. M’enfin ?

    Pourquoi vouloir a tous pris souver les marchés ? Et la finance ?
    On voit bien comment ils se comportent dès que ca va mieux.
    Achevons les au contraire.

    1. Que feront ces gens s’ils ne peuvent plus jouer en bourse et faire plus longtemps de la finance sur le dos du monde ? S’ils ne peuvent plus travailler dans le domaine bancaire et pour de grands groupes, et bien sans doute qu’ils ne seront pas mieux traités à leur tour que le reste du monde.

  69. Aujourd’hui, spéculer à la baisse me paraît finalement tout aussi absurde que spéculer à la hausse.

    Car, dans les deux cas, il s’agit de reposer son anticipation sur des informations de sources diverses, et dont la rumeur, qu’on le veuille ou non, a son rôle à jouer. Une information uniforme et sûre, et c’est la fin de la loi de l’offre et de la demande.
    Le fondement de la démarche est identique à la hausse comme à la baisse. Et dans les deux cas, il y a un phénomène d’amplification. Si les bancaires ont pu tirer le CAC avant LEHMAN BROTHERS, c’est que tout le monde y allait à l’achat. Evidemment, de manière un peu sournoise, on ne trouvait rien à redire. Pourquoi trouve-t-on à redire si c’est à la baisse? Parce que ça ne profite qu’à certains. Mais la hausse, également, non? A plus de monde, mais tout l’ensemble ne fait que jouer le même jeu, il me semble, et il ya toujours quand même des perdants.
    De même, l’anticpation de mauvais résultats peut être une bonne chose… Un mal pour un bien, un bien pour un mal…
    Le problème ne me paraît décidément pas être là.
    S’il s’agit de trouver un plan B, la direction est plus à regarder dans la condition humaine et non plus vers la danse des chiffres, qui arrive à son paroxysme et finira par nous rendre fou.

    Seul un passage en revue « de bonne foi » de ce qu’est l’homme et sa place dans la nature permettra de redéfinir sa capacité d’action et l’entente avec les autres.

  70. Qu’est ce que la richesse? Le confort pour la santé. Le reste , ça ne doit relever que de l’hédonisme. Cinq sens, ce n’est pas rien!!! Bouffer, boire, dormir et sexualité, profiter de la pluie et du soleil, que des réjouissances en principe!!!
    Quant au temps où règne l’ennui, seul le culte du beau, qui mène à l’idée divine, permet de le tuer. Art est le maître mot.
    Ceci, tout le monde le sait. Ca paraît niais de l’écrire. Et pourtant, s’en tenir à cela, j’crois que ça résoudrait bien des maux.
    Henri VINCENOT: « Penche toi toujours du côté qui donnera la nourriture à ta maisonnée, mais jamais plus, quand bien même cela serait la plus grosse tête de ce monde qui le demanderait ».

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